Covid-19 : des ONG alertent la France et l’Europe sur des masques potentiellement toxiques
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Covid-19 : des ONG alertent la France et l’Europe sur des masques potentiellement toxiques
Covid-19 : des ONG alertent la France et l’Europe sur des masques potentiellement toxiques
Par le biais d’une lettre envoyée à la Commission européenne début avril, quatre ONG tirent la sonnette d’alarme sur des masques contenant du graphène, un nanomatériau dangereux pour la santé.
L'avertissement des ONG part d’une décision prise au Canada. Des difficultés à respirer, des irritations de la peau et l’impression de « respirer des poils de chat », voilà les symptômes rapportés par plusieurs enfants où trente millions de ces masques ont été distribués dans les écoles au Québec. Perturbé par les symptômes décrits, le ministère de la Santé canadien a rappelé le 26 mars tous les masques contenant du graphène. Depuis, ces masques en polypropylène ne sont plus disponibles dans les pharmacies canadiennes, ils seraient « potentiellement toxiques ». Ils sont reconnaissables par leurs couleurs grise et bleue et généralement les références de ces derniers portent le code “SNN200642“. Le ministère fédéral québécois a indiqué que “ L’inhalation de particules de graphène pourrait causer une toxicité pulmonaire précoce chez les animaux. On ne connaît pas encore le risque pour la santé des humains“.
Interrogé par LCI, Élisabeth Ruffinengo, juriste pour l’ONG Women Engage for a Common Future milite pour son interdiction en France et en Europe “si la plus haute autorité de santé au Canada a pris cette décision, il est normal que l'Europe se pose des questions", a-t-elle déclaré. Selon ETC Group, Center for International Environmental Law (CIEL), Health Care Without Harm et Women Engage for a Common Future, la vente de ces masques pourrait “dangereusement ébranler la confiance du public dans le port de masques“, avertissent les ONG.
Toujours selon Le Monde, l’entreprise chinoise Shengquan qui produit les masques au graphène dit avoir exporté “près de 600 millions de masques“ en Europe en une seule année. C’est cette même société chinoise qui est actuellement incriminée au Canada. Pour l’instant, l’Union européenne n’a donné aucune réponse officielle à la demande des ONG demandant à l’Europe d'interdire la commercialisation des masques sur le continent."On ne remet pas en question la nécessité de porter le masque. C'est juste dommage qu'en voulant protéger les individus du Covid, on crée une potentielle autre exposition dangereuse", déplore Élisabeth Ruffinengo à LCI, juriste pour l'ONG Women Engage for a Common Future.
Source https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=covid-19-ong-alertent-france-europe-sur-masques-potentiellement-toxiques
Par le biais d’une lettre envoyée à la Commission européenne début avril, quatre ONG tirent la sonnette d’alarme sur des masques contenant du graphène, un nanomatériau dangereux pour la santé.
L'avertissement des ONG part d’une décision prise au Canada. Des difficultés à respirer, des irritations de la peau et l’impression de « respirer des poils de chat », voilà les symptômes rapportés par plusieurs enfants où trente millions de ces masques ont été distribués dans les écoles au Québec. Perturbé par les symptômes décrits, le ministère de la Santé canadien a rappelé le 26 mars tous les masques contenant du graphène. Depuis, ces masques en polypropylène ne sont plus disponibles dans les pharmacies canadiennes, ils seraient « potentiellement toxiques ». Ils sont reconnaissables par leurs couleurs grise et bleue et généralement les références de ces derniers portent le code “SNN200642“. Le ministère fédéral québécois a indiqué que “ L’inhalation de particules de graphène pourrait causer une toxicité pulmonaire précoce chez les animaux. On ne connaît pas encore le risque pour la santé des humains“.
Interrogé par LCI, Élisabeth Ruffinengo, juriste pour l’ONG Women Engage for a Common Future milite pour son interdiction en France et en Europe “si la plus haute autorité de santé au Canada a pris cette décision, il est normal que l'Europe se pose des questions", a-t-elle déclaré. Selon ETC Group, Center for International Environmental Law (CIEL), Health Care Without Harm et Women Engage for a Common Future, la vente de ces masques pourrait “dangereusement ébranler la confiance du public dans le port de masques“, avertissent les ONG.
C’est quoi le graphène ?
Il s’agit d’un nanomatériau très léger et ultra résistant. Son utilisation est très répandue dans l’industrie, notamment pour la fabrication des équipements électroniques. Le graphène joue également un rôle de premier plan dans la lutte contre la Covid-19. En effet, les flocons de carbone qui le composent ont des propriétés virucides. Selon une étude parue dans ScienceDirect,“ le graphène fonctionnalisé a démontré une bonne capacité de capture virale qui, combinée à une inactivation par la chaleur ou la lumière, pourrait être utilisée comme désinfectant. Les réseaux de capteurs en graphène peuvent être mis en œuvre sur des textiles utilitaires“, expliquent les auteurs de l’étude. Problème, son efficacité face à des coronavirus peut en contrepartie, provoquer des effets délétères sur la santé. C’est ce qu’avance le physico-chimiste américain Andrew Maynard au média Le Monde “ que se passe-t-il si ce matériau tueur de virus entre dans votre corps ? Agira-t-il de la même manière contre vos cellules ? “.Des masques toujours en vente en Europe
Toujours selon Le Monde, l’entreprise chinoise Shengquan qui produit les masques au graphène dit avoir exporté “près de 600 millions de masques“ en Europe en une seule année. C’est cette même société chinoise qui est actuellement incriminée au Canada. Pour l’instant, l’Union européenne n’a donné aucune réponse officielle à la demande des ONG demandant à l’Europe d'interdire la commercialisation des masques sur le continent."On ne remet pas en question la nécessité de porter le masque. C'est juste dommage qu'en voulant protéger les individus du Covid, on crée une potentielle autre exposition dangereuse", déplore Élisabeth Ruffinengo à LCI, juriste pour l'ONG Women Engage for a Common Future.
Source https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=covid-19-ong-alertent-france-europe-sur-masques-potentiellement-toxiques
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