Masque obligatoire dans les voitures si on roule fenetres ouvertes - ils sont devenus fous par exoportail

Depuis le 20 juillet, le port du masque est obligatoire dans les lieux publics clos. Mais des municipalités vont plus loin, imposant l’utilisation d’un masque dans l’ensemble de zones définies, donc en extérieur, une mesure pour enrayer la hausse des cas de Covid-19. C’est ainsi le cas à Paris dans des secteurs dits à forte affluence. Cela concerne des zones piétonnes touristiques, comme les quais de Seine, mais aussi des rues de la ville.

L’arrêté publié le 7 août par la Préfecture de Police de Paris est court, ne faisant qu’une exception au port du masque : il ne s’applique pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation. Cela signifie donc que tous les autres doivent porter un masque où c’est obligatoire.

Et comme cela avait été le cas avec les mesures de confinement, qui avaient apporté un flot de questions sur l’application en réel, l’arrêté du 7 août a suscité des interrogations sur les obligations en fonction des moyens de déplacement. C’est clair, il n’y a pas d’exception. Le port du masque est imposé à toutes les façons de se déplacer dans la zone concernée : vélo, trottinette… ou encore voiture. Une source policière du Parisien explique que «le lieu prévaut sur le mode de déplacement».

Cette source indique toutefois que les forces de l’ordre savent faire preuve de bon sens. Un conducteur seul dans son auto avec les fenêtres fermées ne serait ainsi pas verbalisé. En revanche, la vitre ouverte, ce qui crée un contact avec l’extérieur, cela serait «un motif de verbalisation». Le PV de 135 € est possible ! Tout cela «sera à l’interprétation des forces de l’ordre, au cas par cas». Pour le moment, elles donnent heureusement la priorité à la pédagogie. Et la priorité est plutôt de regarder ce qui se passe du côté des piétons.