Quel est le but du plan Marshall ? il est le plan américain mis en place après la Seconde Guerre mondiale POUR AIDER A LA RECONSTRUCTION de l'Europe... Le plan Marshall de reconstruction de l’Europe d’après-guerre a 70 ans
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Quel est le but du plan Marshall ? il est le plan américain mis en place après la Seconde Guerre mondiale POUR AIDER A LA RECONSTRUCTION de l'Europe... Le plan Marshall de reconstruction de l’Europe d’après-guerre a 70 ans
Quel est le but du plan Marshall ? il est le plan américain mis en place après la Seconde Guerre mondiale POUR AIDER A LA RECONSTRUCTION de l'Europe... Le plan Marshall de reconstruction de l’Europe d’après-guerre a 70 ans
Français vous avez la mémoire courte !
Combien de fois ces 3 dernières années, j'ai évoqué le Président Trump publiquement, même auprès de gens dit "éduqués" ! Combien de fois j'ai entendu ricaner devant, mais également derrière mon dos. pour cela !
POURQUOI ? NOS GOUVERNANTS ONT FAIT MIEUX ? ILS SOUTIENNENT LE PEUPLE ? NOUS AIDENT ?
Français nous n'avons sans doute pas "que" la mémoire courte, je pense qu'on a zappé cela dans l'éducation de nos enfants et il en est de nos devoirs de "rectifier" cela et de rendre à César ce qui appartient à César.
WWG1WGA - Souffle de Vie
« C’est probablement la première fois de l’Histoire qu’un pays victorieux tend la main pour relever celui qu’il a vaincu. »
(L'Amérique est grande ! Souffle de Vie)
Deux pays se partagent presque la moitié des fonds du plan Marshall. Il s'agit de la Grande-Bretagne, première bénéficiaire, qui reçoit 26% du total des aides et de la France se positionne au deuxième rang avec 23%.
Donc on crache dans la soupe en mordant la main de celui qui nous a non seulement sauvé au détriment des hommes tombés aux combats pour sanver notre c.. ! l'Amérique qui nous a aidé à nous relever alors que nous étions à terre ! De l'Amérique qui en plus nous a nourri ! Est-ce de la sorte que notre coeur et notre conscience veut agir ? Allons-nous laisser des individus illégaux nous dicter ce que l'on doit penser des Amériques ? Je ne pense pas. C'est mon opinion. WWG1WGA
Souffle de Vie
PS : Je ne connaissais pas cela. Je n'ai pas fait mes études ici en FRANCE, mais dans un des autres pays ayant profité de cette aide. Mais ils ne m'en ont pas parlé non plus. J'ai honte pour eux.
Le plan Marshall de reconstruction de l’Europe d’après-guerre a 70 ans
ShareAmerica
-
2 juin 2017
Le secrétaire d’État George Marshall avance dans un cortège avant de prononcer un discours à l’université Harvard, le 5 juin 1947 (:copyright: AP Images)
C’était il y a 70 ans, à Harvard : George Marshall, l’ex-général devenu homme d’État, jetait les bases d’un grand plan de reconstruction de l’Europe. Une entreprise qui allait permettre d’établir entre le continent européen et les États-Unis des liens étroits et toujours actifs aujourd’hui.
Le discours durera 11 minutes. Marshall avait choisi le 5 juin 1947, une date sans signification particulière, pour annoncer cet immense programme d’aide américaine qui devait relever l’Europe des ruines de la Seconde Guerre mondiale. Le Programme de rétablissement européen – plus connu sous le nom de plan Marshall – a ainsi ouvert la voie à une nouvelle et ambitieuse politique étrangère américaine.
Aujourd’hui, les idées présentées par Marshall continuent de résonner, telles la réconciliation, la responsabilité, la générosité américaine et l’économie mondiale interconnectée.
En tant que chef d’état-major de l’armée américaine, George Marshall avait participé à l’organisation du débarquement de 1944, qui avait mis en échec les forces allemandes d’Adolf Hitler. Au moment du discours de Harvard, où il s’était rendu pour recevoir un diplôme honorifique, il était secrétaire d’État du président Harry Truman.
Son discours a établi clairement les motivations non seulement humanitaires, mais aussi pragmatiques du programme par le biais duquel les États-Unis allaient acheminer vers l’Europe une aide à hauteur de 13 milliards de dollars au cours des quatre années suivantes.
Des enfants en Grèce font la queue pour recevoir du pain fabriqué à partir de farine distribuée dans le cadre du plan Marshall. (:copyright: AP Images)
Marshall en était convaincu : il fallait à tout prix que l’Europe se relève pour former une région démocratique stable, qui pourrait contrer les ambitions expansionnistes de la Russie communiste et devenir un partenaire économique et commercial essentiel des États-Unis.
« Notre politique est dirigée non pas contre une politique ou une doctrine donnée, mais contre la faim, la pauvreté, le désespoir et le chaos, avait déclaré George Marshall. Son objectif doit être la relance d’une économie mondiale capable de fonctionner pour permettre l’émergence des conditions politiques et sociales qui sous-tendent l’existence d’institutions libres. »
Il avait exprimé la conviction de Washington qu’un avenir prospère pour l’Amérique, encore meurtrie par sa propre dépression économique, était lié au sort de l’Europe de l’Ouest.
Un nouvel espoir pour l’Europe
L’Amérique, qui avait déjà envoyé des troupes et des armes pour vaincre Hitler en Europe, fournira aussi des fonds, de la nourriture et du matériel énergétique. Toutefois, comme Marshall l’avait clairement fait savoir, c’est aux États européens qu’incomberait la responsabilité d’opérer la reconstruction de leur continent. « Ça, c’est l’affaire des Européens », avait-il insisté.
Un chasse-neige fourni gracieusement par les habitants de Jersey
City, dans le New Jersey, est livré en Italie en 1950.
( Bettmann/Getty Images)
George Marshall avait invité les pays européens à faire le nécessaire pour coopérer et éliminer les obstacles politiques et commerciaux du passé. « Le programme doit être conjoint et adopté par un grand nombre de pays européens, voire tous », avait-il souligné.
Son discours fera immédiatement poindre l’espoir en Europe.
Les représentants de 16 pays d’Europe de l’Ouest se sont réunis à Paris, et dès septembre, ont présenté au gouvernement des États-Unis un document conjoint énumérant les besoins de la reconstruction européenne, tels qu’ils les avaient estimés. Le 3 avril 1948, le président Truman a signé le Foreign Assistance Act, la loi autorisant l’aide à l’étranger qui lancera le plan Marshall. Immédiatement après, l’aide allait commencer à être acheminée.
En 1949, le plan a été étendu à l’Allemagne de l’Ouest, dont le gouvernement avait retrouvé une certaine autonomie. Le chancelier allemand de l’après-guerre, Konrad Adenauer, évaluant en 1964 le rôle du plan Marshall, devait déclarer : « C’est probablement la première fois de l’Histoire qu’un pays victorieux tend la main pour relever celui qu’il a vaincu. »
Le plan a mené au renouveau de l’industrie européenne, y compris dans les secteurs du charbon et de l’acier. Le redressement des pays s’est fait plus rapidement que prévu. En outre, le plan a stimulé l’économie des États-Unis, étant donné que la majorité des fonds accordés était allouée à l’achat auprès de fournisseurs américains de produits fabriqués dans les usines du pays.
Henry Kissinger, vieux routier de la diplomatie américaine, évoquera plus tard la simplicité du discours de George Marshall à Harvard : « Marshall n’a pas pratiqué l’autodérision à travers des anecdotes ni usé de métaphores poétiques pour illustrer l’importance de l’occasion. »
Les Américains envisageaient la politique étrangère comme une série de défis individuels, à relever au cas par cas, mais ce discours a constitué un tournant historique, avait ajouté l’ancien secrétaire d’État.
George Marshall en 1950 ( AP Images)
Avare de détails, le discours de George Marshall fixe en revanche les principes de la relation transatlantique qui allait se développer dans les décennies à venir.
Un point sur lequel allait revenir le président Bill Clinton en 1997, à l’occasion du 50e anniversaire de ce discours : « Le plan Marshall a transformé les rapports entre l’Amérique et l’Europe, et ce faisant il a transformé les rapports entre les pays européens eux-mêmes.
Il a planté les graines d’institutions qui ont fini par lier l’Europe de l’Ouest tout entière, pour l’OCDE, l’Union européenne et l’OTAN. Il a ouvert la voie à la réconciliation, à l’oubli de différences remontant à loin. »
En 1953, Marshall s’est vu attribuer le prix Nobel de la paix en récompense des efforts qu’il a déployés en faveur de ce plan.
Cet article a été rédigé par le rédacteur indépendant David Storey.
Source : https://share.america.gov/fr/le-plan-marshall-de-reconstruction-de-leurope-dapres-guerre-70-ans/
Quel est l'objectif du plan Marshall ?
Quel est le but du plan Marshall ? Le plan Marshall est un plan américain mis en place après la Seconde Guerre mondiale pour aider à la reconstruction de l'Europe. ... Au total, dans le cadre du plan Marshall, les Etats-Unis ont versé plus de 15 milliards de dollars aux pays européens.26 avr. 2021
Pourquoi Faut-il reconstruire l'Europe en 1950 ?
Son objectif doit être la relance d'une économie mondiale capable de fonctionner pour permettre l'émergence des conditions politiques et sociales qui sous-tendent l'existence d'institutions libres. »2 juin 2017
Quelle partie de l'Europe a bénéficié du plan Marshall ?
Le plan Marshall fut accepté par seize pays : l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Irlande, la France, la Grande-Bretagne, la Grèce, l'Islande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la Suède, la Suisse et la Turquie, auxquels se joignit l'Allemagne fédérale après sa naissance en 1949.31 mars 2021
Qui a bénéficié du plan Marshall ?
Truman signe le plan Marshall le 3 avril 1948 . Sur le plan économique Charles Kindleberger en fut un architecte clé. Les États-Unis demandent aux États européens de s'accorder entre eux au sein de l'OECE pour établir un plan de reconstruction.
Source : google
Le 3 avril 1948 le plan Marshall entre en vigueur
HISTOIRE - Il y a 70 ans les premières aides financières du plan Marshall commencent à être distribuées pour aider à la reconstruction de l'Europe au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Du 3 avril 1948 au 31 décembre 1951, près de 13 milliards seront alloués.
Par Véronique Laroche-Signorile
Publié le 02/06/2017 à 19:01, Mis à jour le 02/04/2018 à 14:31
George C. Marshall (1880-1959) , général et homme d'état américain, a donné son nom au plan américain d'aide économique à l'Europe. Rue des Archives/Rue des Archives/Tallandier
C'est lors d'un discours, prononcé à l'Université de Harvard aux États-Unis, que le général George C. Marshall, Secrétaire d'État du président Harry Truman, propose une aide aux Européens. Il ne s'agit pas encore d'un plan mais d'une aide économique pour la reconstruction de l'Europe, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Elle n'est ni détaillée, ni chiffrée.
C'est la situation économique et politique instable de l'Europe -dangereuse pour les intérêts américains- qui est à l'origine de cette mesure. En effet l'offre de Marshall a des origines conjoncturelles: les pays européens, sur fond de crise économique, sont détruits, endettés, dans une situation de pénurie et de misère. Et comme le souligne le Secrétaire d'État Marshall dans son discours: «La vérité, c'est que les besoins de l'Europe pendant les trois ou quatre prochaines années en vivres et en autres produits essentiels importés de l'étranger, notamment d'Amérique, sont beaucoup plus grands que sa capacité actuelle de paiement, c'est pourquoi elle devra recevoir une aide supplémentaire très importante ou s'exposer à une dislocation économique, sociale et politique très grave.» L'aide financière américaine apparaît donc comme le remède. Mais la peur des soviets et de leur emprise sur le continent européen est aussi un des mobiles de la proposition des États-Unis.
Constatant que les aides antérieures ont échoué car données individuellement, les Américains conditionnent leur assistance financière et économique à un plan d'ensemble de restauration européenne. C'est pourquoi George C. Marshall insiste sur le fait qu'«un accord devra être réalisé par les pays de l'Europe sur leurs besoins actuels et ce que ces pays de l'Europe feront eux-mêmes pour rendre efficaces toutes les mesures que le gouvernement des États-Unis pourrait prendre.» L'idée d'une fédération économique européenne, avec cette coopération européenne plus étroite, imposée est sous-tendue dans l'esprit de Marshall et de ses conseillers.
Ce plan présenté comme un programme de grande ampleur à l'époque, représenterait aujourd'hui environ 130 milliards de dollars. Soit l'équivalent du budget actuel du département de l'agriculture des États-Unis .
Entretien entre le Français Georges Bidault et l'anglais Ernest Bevin (tous deux ministres des affaires étrangères) le 13 juin 1947 au moment du plan Marshall. Rue des Archives/Credit :copyright:Rue des Archives/AGIP
Pour la mise en place du programme européen de relèvement, et tout particulièrement pour superviser la répartition des fonds du plan Marshall, les Européens instituent le 16 avril 1948 une organisation supranationale. Il s'agit de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) dont le siège est fixé au Château de la Muette à Paris. Cette structure a également vocation à promouvoir la coopération entre les pays participants et les programmes nationaux de production; et à intensifier les échanges intra-européens. En 1961 l'OECE est remplacé par une organisation mondiale: l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE).
Ces nations participent à la conférence de coopération économique européenne (CECE), à Paris le 12 juillet 1947, où elles élaborent ensemble un programme commun et chiffrent leurs besoins. Elles seront rejointes en 1949 par la République Fédérale d'Allemande (RFA).
Si pour les opinions publiques le plan Marshall demeure un symbole important, économistes et historiens sont en revanche plus nuancés. En effet pour bon nombre d'entre eux, il a simplement facilité la reconstruction, commencée avant sa création. Tandis que d'autres considèrent qu'il n'a pas été décisif dans le redressement de l'Europe occidentale. Un point est cependant incontestable: son rôle dans le processus d'intégration européenne.
La rédaction vous conseille
Français vous avez la mémoire courte !
Combien de fois ces 3 dernières années, j'ai évoqué le Président Trump publiquement, même auprès de gens dit "éduqués" ! Combien de fois j'ai entendu ricaner devant, mais également derrière mon dos. pour cela !
POURQUOI ? NOS GOUVERNANTS ONT FAIT MIEUX ? ILS SOUTIENNENT LE PEUPLE ? NOUS AIDENT ?
Français nous n'avons sans doute pas "que" la mémoire courte, je pense qu'on a zappé cela dans l'éducation de nos enfants et il en est de nos devoirs de "rectifier" cela et de rendre à César ce qui appartient à César.
WWG1WGA - Souffle de Vie
« C’est probablement la première fois de l’Histoire qu’un pays victorieux tend la main pour relever celui qu’il a vaincu. »
(L'Amérique est grande ! Souffle de Vie)
■ 49% du total des aides reviennent à 2 bénéficiaires
Deux pays se partagent presque la moitié des fonds du plan Marshall. Il s'agit de la Grande-Bretagne, première bénéficiaire, qui reçoit 26% du total des aides et de la France se positionne au deuxième rang avec 23%.
Donc on crache dans la soupe en mordant la main de celui qui nous a non seulement sauvé au détriment des hommes tombés aux combats pour sanver notre c.. ! l'Amérique qui nous a aidé à nous relever alors que nous étions à terre ! De l'Amérique qui en plus nous a nourri ! Est-ce de la sorte que notre coeur et notre conscience veut agir ? Allons-nous laisser des individus illégaux nous dicter ce que l'on doit penser des Amériques ? Je ne pense pas. C'est mon opinion. WWG1WGA
Souffle de Vie
PS : Je ne connaissais pas cela. Je n'ai pas fait mes études ici en FRANCE, mais dans un des autres pays ayant profité de cette aide. Mais ils ne m'en ont pas parlé non plus. J'ai honte pour eux.
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Le plan Marshall de reconstruction de l’Europe d’après-guerre a 70 ans
ShareAmerica
-
2 juin 2017
Le secrétaire d’État George Marshall avance dans un cortège avant de prononcer un discours à l’université Harvard, le 5 juin 1947 (:copyright: AP Images)
C’était il y a 70 ans, à Harvard : George Marshall, l’ex-général devenu homme d’État, jetait les bases d’un grand plan de reconstruction de l’Europe. Une entreprise qui allait permettre d’établir entre le continent européen et les États-Unis des liens étroits et toujours actifs aujourd’hui.
Le discours durera 11 minutes. Marshall avait choisi le 5 juin 1947, une date sans signification particulière, pour annoncer cet immense programme d’aide américaine qui devait relever l’Europe des ruines de la Seconde Guerre mondiale. Le Programme de rétablissement européen – plus connu sous le nom de plan Marshall – a ainsi ouvert la voie à une nouvelle et ambitieuse politique étrangère américaine.
Aujourd’hui, les idées présentées par Marshall continuent de résonner, telles la réconciliation, la responsabilité, la générosité américaine et l’économie mondiale interconnectée.
En tant que chef d’état-major de l’armée américaine, George Marshall avait participé à l’organisation du débarquement de 1944, qui avait mis en échec les forces allemandes d’Adolf Hitler. Au moment du discours de Harvard, où il s’était rendu pour recevoir un diplôme honorifique, il était secrétaire d’État du président Harry Truman.
Son discours a établi clairement les motivations non seulement humanitaires, mais aussi pragmatiques du programme par le biais duquel les États-Unis allaient acheminer vers l’Europe une aide à hauteur de 13 milliards de dollars au cours des quatre années suivantes.
Des enfants en Grèce font la queue pour recevoir du pain fabriqué à partir de farine distribuée dans le cadre du plan Marshall. (:copyright: AP Images)
Marshall en était convaincu : il fallait à tout prix que l’Europe se relève pour former une région démocratique stable, qui pourrait contrer les ambitions expansionnistes de la Russie communiste et devenir un partenaire économique et commercial essentiel des États-Unis.
« Notre politique est dirigée non pas contre une politique ou une doctrine donnée, mais contre la faim, la pauvreté, le désespoir et le chaos, avait déclaré George Marshall. Son objectif doit être la relance d’une économie mondiale capable de fonctionner pour permettre l’émergence des conditions politiques et sociales qui sous-tendent l’existence d’institutions libres. »
Il avait exprimé la conviction de Washington qu’un avenir prospère pour l’Amérique, encore meurtrie par sa propre dépression économique, était lié au sort de l’Europe de l’Ouest.
Un nouvel espoir pour l’Europe
L’Amérique, qui avait déjà envoyé des troupes et des armes pour vaincre Hitler en Europe, fournira aussi des fonds, de la nourriture et du matériel énergétique. Toutefois, comme Marshall l’avait clairement fait savoir, c’est aux États européens qu’incomberait la responsabilité d’opérer la reconstruction de leur continent. « Ça, c’est l’affaire des Européens », avait-il insisté.
Un chasse-neige fourni gracieusement par les habitants de Jersey
City, dans le New Jersey, est livré en Italie en 1950.
( Bettmann/Getty Images)
George Marshall avait invité les pays européens à faire le nécessaire pour coopérer et éliminer les obstacles politiques et commerciaux du passé. « Le programme doit être conjoint et adopté par un grand nombre de pays européens, voire tous », avait-il souligné.
Son discours fera immédiatement poindre l’espoir en Europe.
Les représentants de 16 pays d’Europe de l’Ouest se sont réunis à Paris, et dès septembre, ont présenté au gouvernement des États-Unis un document conjoint énumérant les besoins de la reconstruction européenne, tels qu’ils les avaient estimés. Le 3 avril 1948, le président Truman a signé le Foreign Assistance Act, la loi autorisant l’aide à l’étranger qui lancera le plan Marshall. Immédiatement après, l’aide allait commencer à être acheminée.
En 1949, le plan a été étendu à l’Allemagne de l’Ouest, dont le gouvernement avait retrouvé une certaine autonomie. Le chancelier allemand de l’après-guerre, Konrad Adenauer, évaluant en 1964 le rôle du plan Marshall, devait déclarer : « C’est probablement la première fois de l’Histoire qu’un pays victorieux tend la main pour relever celui qu’il a vaincu. »
Le plan a mené au renouveau de l’industrie européenne, y compris dans les secteurs du charbon et de l’acier. Le redressement des pays s’est fait plus rapidement que prévu. En outre, le plan a stimulé l’économie des États-Unis, étant donné que la majorité des fonds accordés était allouée à l’achat auprès de fournisseurs américains de produits fabriqués dans les usines du pays.
Une rupture historique avec la politique étrangère des États-Unis
Henry Kissinger, vieux routier de la diplomatie américaine, évoquera plus tard la simplicité du discours de George Marshall à Harvard : « Marshall n’a pas pratiqué l’autodérision à travers des anecdotes ni usé de métaphores poétiques pour illustrer l’importance de l’occasion. »
Les Américains envisageaient la politique étrangère comme une série de défis individuels, à relever au cas par cas, mais ce discours a constitué un tournant historique, avait ajouté l’ancien secrétaire d’État.
George Marshall en 1950 ( AP Images)
Avare de détails, le discours de George Marshall fixe en revanche les principes de la relation transatlantique qui allait se développer dans les décennies à venir.
Un point sur lequel allait revenir le président Bill Clinton en 1997, à l’occasion du 50e anniversaire de ce discours : « Le plan Marshall a transformé les rapports entre l’Amérique et l’Europe, et ce faisant il a transformé les rapports entre les pays européens eux-mêmes.
Il a planté les graines d’institutions qui ont fini par lier l’Europe de l’Ouest tout entière, pour l’OCDE, l’Union européenne et l’OTAN. Il a ouvert la voie à la réconciliation, à l’oubli de différences remontant à loin. »
En 1953, Marshall s’est vu attribuer le prix Nobel de la paix en récompense des efforts qu’il a déployés en faveur de ce plan.
Cet article a été rédigé par le rédacteur indépendant David Storey.
Source : https://share.america.gov/fr/le-plan-marshall-de-reconstruction-de-leurope-dapres-guerre-70-ans/
Quel est l'objectif du plan Marshall ?
Quel est le but du plan Marshall ? Le plan Marshall est un plan américain mis en place après la Seconde Guerre mondiale pour aider à la reconstruction de l'Europe. ... Au total, dans le cadre du plan Marshall, les Etats-Unis ont versé plus de 15 milliards de dollars aux pays européens.26 avr. 2021
Pourquoi Faut-il reconstruire l'Europe en 1950 ?
Son objectif doit être la relance d'une économie mondiale capable de fonctionner pour permettre l'émergence des conditions politiques et sociales qui sous-tendent l'existence d'institutions libres. »2 juin 2017
Quelle partie de l'Europe a bénéficié du plan Marshall ?
Le plan Marshall fut accepté par seize pays : l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Irlande, la France, la Grande-Bretagne, la Grèce, l'Islande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la Suède, la Suisse et la Turquie, auxquels se joignit l'Allemagne fédérale après sa naissance en 1949.31 mars 2021
Qui a bénéficié du plan Marshall ?
Truman signe le plan Marshall le 3 avril 1948 . Sur le plan économique Charles Kindleberger en fut un architecte clé. Les États-Unis demandent aux États européens de s'accorder entre eux au sein de l'OECE pour établir un plan de reconstruction.
Source : google
Le 3 avril 1948 le plan Marshall entre en vigueur
HISTOIRE - Il y a 70 ans les premières aides financières du plan Marshall commencent à être distribuées pour aider à la reconstruction de l'Europe au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Du 3 avril 1948 au 31 décembre 1951, près de 13 milliards seront alloués.
Par Véronique Laroche-Signorile
Publié le 02/06/2017 à 19:01, Mis à jour le 02/04/2018 à 14:31
George C. Marshall (1880-1959) , général et homme d'état américain, a donné son nom au plan américain d'aide économique à l'Europe. Rue des Archives/Rue des Archives/Tallandier
■ 5 juin 1947: l'annonce d'un plan de reconstruction en faveur de l'Europe
C'est lors d'un discours, prononcé à l'Université de Harvard aux États-Unis, que le général George C. Marshall, Secrétaire d'État du président Harry Truman, propose une aide aux Européens. Il ne s'agit pas encore d'un plan mais d'une aide économique pour la reconstruction de l'Europe, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Elle n'est ni détaillée, ni chiffrée.
C'est la situation économique et politique instable de l'Europe -dangereuse pour les intérêts américains- qui est à l'origine de cette mesure. En effet l'offre de Marshall a des origines conjoncturelles: les pays européens, sur fond de crise économique, sont détruits, endettés, dans une situation de pénurie et de misère. Et comme le souligne le Secrétaire d'État Marshall dans son discours: «La vérité, c'est que les besoins de l'Europe pendant les trois ou quatre prochaines années en vivres et en autres produits essentiels importés de l'étranger, notamment d'Amérique, sont beaucoup plus grands que sa capacité actuelle de paiement, c'est pourquoi elle devra recevoir une aide supplémentaire très importante ou s'exposer à une dislocation économique, sociale et politique très grave.» L'aide financière américaine apparaît donc comme le remède. Mais la peur des soviets et de leur emprise sur le continent européen est aussi un des mobiles de la proposition des États-Unis.
Constatant que les aides antérieures ont échoué car données individuellement, les Américains conditionnent leur assistance financière et économique à un plan d'ensemble de restauration européenne. C'est pourquoi George C. Marshall insiste sur le fait qu'«un accord devra être réalisé par les pays de l'Europe sur leurs besoins actuels et ce que ces pays de l'Europe feront eux-mêmes pour rendre efficaces toutes les mesures que le gouvernement des États-Unis pourrait prendre.» L'idée d'une fédération économique européenne, avec cette coopération européenne plus étroite, imposée est sous-tendue dans l'esprit de Marshall et de ses conseillers.
■13 milliards de dollars, une aide présentée comme très conséquente
C'est la somme qui est allouée -sous forme de dons, de prêts ou en nature- sur une période de quatre années. Le plan qui s'achève comme prévu en 1951, est aussi accompagné d'une assistance technique (stages aux États-Unis pour de nombreux ingénieurs et industriels européens). Dans un premier temps, l'aide financière sert à l'achat de nourriture et d'essence. Puis au matériel qui permet de reconstruire les appareils productifs et les infrastructures. En définitive, l'argent du plan Marshall est essentiellement utilisé pour l'achat de biens manufacturés en provenance des États-Unis.Ce plan présenté comme un programme de grande ampleur à l'époque, représenterait aujourd'hui environ 130 milliards de dollars. Soit l'équivalent du budget actuel du département de l'agriculture des États-Unis .
■ 16 avril 1948: la création d'une organisation supranationale européenne, l'OECE
Entretien entre le Français Georges Bidault et l'anglais Ernest Bevin (tous deux ministres des affaires étrangères) le 13 juin 1947 au moment du plan Marshall. Rue des Archives/Credit :copyright:Rue des Archives/AGIP
Pour la mise en place du programme européen de relèvement, et tout particulièrement pour superviser la répartition des fonds du plan Marshall, les Européens instituent le 16 avril 1948 une organisation supranationale. Il s'agit de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) dont le siège est fixé au Château de la Muette à Paris. Cette structure a également vocation à promouvoir la coopération entre les pays participants et les programmes nationaux de production; et à intensifier les échanges intra-européens. En 1961 l'OECE est remplacé par une organisation mondiale: l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE).
■ 17 pays acceptent la proposition américaine
En 1947, seize pays acceptent l'aide financière américaine: Autriche, Belgique, Danemark, Irlande, France, Grande-Bretagne, Grèce, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Suède, Suisse et Turquie.Ces nations participent à la conférence de coopération économique européenne (CECE), à Paris le 12 juillet 1947, où elles élaborent ensemble un programme commun et chiffrent leurs besoins. Elles seront rejointes en 1949 par la République Fédérale d'Allemande (RFA).
■ 49% du total des aides reviennent à 2 bénéficiaires
Deux pays se partagent presque la moitié des fonds du plan Marshall. Il s'agit de la Grande-Bretagne, première bénéficiaire, qui reçoit 26% du total des aides et de la France se positionne au deuxième rang avec 23%.Si pour les opinions publiques le plan Marshall demeure un symbole important, économistes et historiens sont en revanche plus nuancés. En effet pour bon nombre d'entre eux, il a simplement facilité la reconstruction, commencée avant sa création. Tandis que d'autres considèrent qu'il n'a pas été décisif dans le redressement de l'Europe occidentale. Un point est cependant incontestable: son rôle dans le processus d'intégration européenne.
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