L’UE veut un tribunal spécial pour juger «les crimes russes» Guerre en Ukraine (direct)L’UE veut un tribunal spécial pour juger «les crimes russes» Suivez en direct l'actualité de ce conflit en Europe.
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L’UE veut un tribunal spécial pour juger «les crimes russes» Guerre en Ukraine (direct)L’UE veut un tribunal spécial pour juger «les crimes russes» Suivez en direct l'actualité de ce conflit en Europe.
Ceux qui viennent lire ici savent ! S'informent ! Se font leur propres idées ! Ou je trouve carnaval "excusez-moi du terme déplacé", ce sont ces sites qui vous mettent sous abonnement obligatoire mais trient les articles libres et nous voyons lesquelles le sont donc : Bla Bla Bla Bla
justement en ces temps qui courent, les choses changent de mains et ce n'est pas trop tôt.
MAIS : N'oubliez jamais que de vous positionner publiquement aide petit à petit ceux qui n'y arrivent pas encore (Chacun avance à son rythme) et je sais que le jour où ils seront touchés personnellement, le travail d'information que nous faisons chaque jour les aidera nous l'espérons à enfin rejoindre le bon côté.
Souffle de Vie
PS
Pouvons nous croire qu'ils ne sont pas informés ?
Qu'ils sont ignorants ?
Qu'ils pensent que nos enfants planétaires sont en sécurité ?
Nettoyage mondial nécessaire.
Je me permets de rajouter qu'à plusieurs reprise dans ma vie, moi qui suis empathe et tolérante (avec limite) je dis que beaucoup devraient changer de métier, quelque chose qui leur correspondrait davantage car depuis 2014 les ukrainiens en ont tellement à dire... Et
les 35 000 enfants survivants sauvés par Poutine (entre autre) aussi.
J'avoue ne pas lire cet article du tout, après des mois de "bananages" généraux.
C'est mon choix d'être Souverain LIBRE. A vous de voir... Car vous avez votre choix, votre libre-arbitre.
Article :
Journal 24 heures (SUISSE)
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Guerre en Ukraine (direct): L’UE veut un tribunal spécial pour juger «les crimes russes»
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Publié: 24.01.2022, 16h31
16h19
Moscou revendique la conquête de villages près de Bakhmout
La Russie a revendiqué mercredi la prise de trois villages près de Bakhmout, ville de l’est de l’Ukraine aujourd’hui largement détruite, que les forces russes tentent de conquérir depuis l’été.
«A la suite d’actions offensives, les soldats russes ont libéré les localités de Bilogorivka et Perche Travnia» (village appelé Ozarianyvka en ukrainien), a affirmé le ministère russe de la Défense dans l’après-midi.
Le premier village est situé à environ 25 km au nord de Bakhmout, et le second à une vingtaine de kilomètres au sud.
Plus tard dans la journée de mercredi, il a annoncé la prise d’une troisième localité au sud de la ville, Andriivka.
Les maisons sont délabrées à Andriivka.
La Russie toujours en conquête
La Russie a par ailleurs revendiqué la conquête, dans une autre partie de la région de Donetsk, de la localité de Vodiané, se rapprochant un peu de Avdiivka, ville située près de la ligne de front depuis 2014.
Depuis l’été, les combats font rage pour Bakhmout, que Moscou tente de conquérir sans y parvenir, malgré l’appui du groupe paramilitaire Wagner.
La bataille a pris une importance d’autant plus symbolique pour les responsables russes que la conquête de la ville viendrait après une série d’humiliantes défaites, avec les retraites de Kharkiv (nord-est) en septembre et Kherson (sud) en novembre.
La ville est aujourd’hui partiellement détruite, notamment du fait des combats d’artillerie, et n’a plus accès ni à l’électricité, ni au gaz, selon un bulletin de la présidence ukrainienne mercredi matin.
Le patron de Wagner, le milliardaire Evguéni Prigojine, a surnommé la bataille «l’abattoir de Bakhmout», jurant vouloir y «détruire l’armée ukrainienne».
L’institut a qualifié mercredi les progrès de Moscou de «marginaux» et juge peu probable que des forces russes «dégradées» puissent encercler Bakhmout rapidement.
16h08
Les incendies accidentels en hausse, neuf morts en 24h
Neuf personnes sont mortes mardi en Ukraine dans des incendies domestiques causés par des bougies, générateurs et appareils à gaz que les Ukrainiens installent chez eux du fait des coupures d’électricité, ont indiqué mercredi les secours ukrainiens.
La Russie a massivement bombardé depuis octobre les installations énergétiques ukrainiennes, provoquant de graves dégâts et entraînant des coupures de courant qui affectent des millions d’Ukrainiens chaque jour.
Les secours citent notamment «les bougies allumées», «les bonbonnes de gaz dans les appartements» ou encore «les groupes électrogènes sur les balcons» comme causes «d’incendies et d’explosions plus fréquents».
Les Ukrainiens doivent recourir à ces moyens pour avoir un peu de lumière ou de chaleur durant les multiples tranches horaires où ils sont privés d’électricité.
Il a également de nouveau appelé les pays alliés de Kiev à «fournir à l’Ukraine les équipements nécessaires, les transformateurs et les générateurs qui aideront à compenser les infrastructures énergétiques endommagées», un soutien «extrêmement important», selon un communiqué publié par son ministère.
Plus tôt dans la journée, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avait qualifié de «barbares» les frappes russes visant les infrastructures civiles en Ukraine.
Antony Blinken, secrétaire d’Etat américain.
16h00
Bruxelles favorable à un tribunal spécial pour juger «les crimes russes»
La Commission européenne a proposé mercredi de travailler à la création d’un tribunal spécial pour juger les «crimes de la Russie» en Ukraine et à des solutions pour mobiliser les avoirs russes gelés afin de reconstruire le pays, deux entreprises qui s’annoncent toutefois difficiles.
«Tout en continuant à soutenir la Cour pénale internationale (CPI, basée à La Haye), nous proposons de mettre en place un tribunal spécial soutenu par les Nations unies pour enquêter et poursuivre en justice les crimes d’agression de la Russie» contre l’Ukraine, a déclaré la présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen, dans une vidéo diffusée sur Twitter.
Ces propositions doivent être présentées pour discussion aux Etats membres. La création d’un tel tribunal a été réclamée à plusieurs reprises par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que par les pays baltes.
La CPI n’est compétente que pour les crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés en Ukraine, et non pour les «crimes d’agression» de la Russie, car Moscou n’est pas signataire du traité de Rome instituant la Cour.
La CPI ne pourrait pas juger le président russe Vladimir Poutine, son premier ministre et son ministre des Affaires étrangères, qui bénéficient d’une immunité de poursuites pendant leur mandat, note la Commission. «Un tribunal ad hoc compétent pour les crimes d’agression permettrait de poursuivre en justice les plus hauts dirigeants russes qui autrement jouiraient d’une immunité», poursuit-elle dans un document préliminaire.
Mais pour mettre en place une telle juridiction, un large soutien international sera nécessaire, reconnait la Commission. Si la proposition n’a pas de chance de passer au Conseil de sécurité de l’ONU en raison de l’opposition de la Russie, elle pourrait avoir plus d’écho à l’Assemblée générale.
Des responsables de la Commission ont indiqué avoir eu des premiers contacts avec les Etats-Unis --qui ne sont pas parties à la CPI-- à ce propos mais aucune indication n’a été donnée sur un éventuel soutien de Washington.
«Avec nos partenaires, nous veillerons à ce que la Russie paie pour les ravages qu’elle a causés, en utilisant les fonds gelés des oligarques et les actifs de sa banque centrale», a affirmé Ursula von der Leyen.
Les Etats membres de l’UE ont déjà gelé 19 milliards d’euros d’avoirs appartenant à des oligarques russes, et quelque 300 milliards d’euros de réserves de la Banque centrale russe sont bloqués dans l’UE et les autres pays du G7.
En ce qui concerne les avoirs publics, la Commission propose de créer «une structure pour gérer ces fonds et les investir». Les revenus ainsi générés pourraient être utilisés directement pour la reconstruction de l’Ukraine.
En ce qui concerne les avoirs des oligarques qui ont été gelés, leur confiscation ne serait possible qu’en lien avec une infraction pénale. L’UE est en train d’harmoniser les législations de ses Etats membres afin de punir de façon uniforme le contournement des sanctions, ce qui pourrait servir de base à une telle confiscation.
Plus de 20.000 civils et plus de 100.000 militaires ukrainiens ont été tués ou blessés depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en février, a déclaré la cheffe de l’exécutif européen.
Les dommages subis par l’Ukraine sont, selon elle, estimés à 600 milliards d’euros.
15h49
Lettre piégée à Madrid: Kiev ordonne une «sécurité renforcée» pour toutes ses ambassades
L’Ukraine a ordonné mercredi une «sécurité renforcée» pour toutes ses ambassades après qu’un «membre du personnel» dans sa représentation à Madrid, en Espagne, a été légèrement blessé lors de l’explosion d’une lettre piégée.
«Le ministre (ukrainien des Affaires étrangères) Dmytro Kouleba a chargé de renforcer la sécurité de toutes les ambassades ukrainiennes. Il a également appelé les autorités espagnoles à enquêter d’urgence sur cette attaque», a indiqué sur Twitter le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.
15h28
Moscou revendique la conquête de villages près de Bakhmout
La Russie a revendiqué mercredi la prise de deux villages près de Bakhmout, ville de l’est de l’Ukraine aujourd’hui largement détruite, que les forces russes tentent de conquérir depuis l’été.
«À la suite d’actions offensives, les soldats russes ont libéré les localités de Bilogorivka et Perche Travnia» (village appelé Ozarianyvka en ukrainien), a affirmé le ministère russe de la Défense.
Le premier village est situé à environ 25 km au nord de Bakhmout, et le second à une vingtaine de kilomètres au sud.
Depuis l’été, les combats font rage pour Bakhmout, que Moscou tente de conquérir sans y parvenir, malgré l’appui du groupe paramilitaire Wagner.
Des soldats ukrainiens près de Bakhmout, le 24 novembre 2022.
KEYSTONE/AP Photo/LIBKOS
La bataille a pris une importance d’autant plus symbolique pour les responsables russes que la conquête de la ville viendrait après une série d’humiliantes défaites, avec les retraites de Kharkiv (nord-est) en septembre et Kherson (sud) en novembre.
Partiellement détruite
L’armée russe annonce régulièrement la prise de toutes petites localités dans les environs de Bakhmout mais n’a jamais semblé jusqu’ici en position de prendre la cité, qui compterait encore près de la moitié de ses 70'000 habitants d’avant-guerre, selon les autorités ukrainiennes.
La ville est aujourd’hui partiellement détruite, notamment du fait des combats d’artillerie, et n’a plus accès ni à l’électricité, ni au gaz, selon un bulletin de la présidence ukrainienne mercredi matin.
Le chef financier de Wagner, le milliardaire Evguéni Prigojine, a surnommé la bataille «l’abattoir de Bakhmout», jurant vouloir y «détruire l’armée ukrainienne».
Vladimir Poutine et Evguéni Prigojine près de Saint-Pétersbourg, le 20 septembre 2010.
Alexey DRUZHININ/SPUTNIK/AFP
Mais les avancées russes autour de cette ville sont loin d’être suffisantes, selon le groupe de réflexion américain Institute for the Study of War qui analyse au jour le jour les évolutions sur le front.
L’institut a qualifié mercredi les progrès de Moscou de «marginaux» et juge peu probable que des forces russes «dégradées» puissent encercler Bakhmout rapidement.
15h18
Antony Blinken qualifie des frappes russes de «barbares»
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a dénoncé mercredi les frappes «barbares» menées par la Russie contre les infrastructures civiles en Ukraine.
Antony Blinken à Bucarest, en Roumanie, le 30 novembre 2022.
KEYSTONE/AP Photo/Vadim Ghirda
«Au cours des dernières semaines, la Russie a bombardé plus d’un tiers du système énergétique de l’Ukraine, plongeant des millions de personne dans le froid et le noir», a-t-il déploré à l’issue d’une réunion de deux jours des chefs de la diplomatie de l’OTAN à Bucarest. «Ce sont les nouvelles cibles du président Poutine (...) Cette brutalisation du peuple ukrainien est barbare», a-t-il ajouté.
13h52
Kiev salue l’appel de l’UE à créer un tribunal spécial pour juger «les crimes russes»
La présidence ukrainienne a salué mercredi la proposition de l’Union européenne de travailler à la création d’un tribunal spécial pour juger les «crimes de la Russie» en Ukraine.
«C’est exactement ce que nous proposions depuis longtemps», s’est félicité sur Telegram le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, après l’annonce de la Commission européenne de vouloir oeuvrer à la création d’un tel tribunal et à la mise en place de mécanismes pour utiliser les avoirs russes gelés dans la reconstruction de l’Ukraine.
«La Russie payera pour ses crimes et les destructions, c’est inévitable», a-t-il encore indiqué.
Andriï Iermak à Kiev, le 4 novembre 2022.
KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO
Mercredi, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, dans une vidéo diffusée sur Twitter, a proposé la création d’un un «tribunal spécial soutenu par les Nations Unies pour enquêter et poursuivre en justice les crimes d’agression de la Russie» contre l’Ukraine.
Les Européens veulent aussi discuter avec leurs partenaires, notamment au sein du G7, de leur volonté de faire payer Moscou pour les destructions matérielles en Ukraine.
«Avec nos partenaires, nous veillerons à ce que la Russie paie pour les ravages qu’elle a causés, en utilisant les fonds gelés des oligarques et les actifs de sa banque centrale», a affirmé Ursula von der Leyen.
12h57
Kiev salue l’appel de l’UE à créer un tribunal spécial pour juger «les crimes russes»
La présidence ukrainienne a salué mercredi la proposition de l’Union européenne de travailler à la création d’un tribunal spécial pour juger les «crimes de la Russie» en Ukraine.
«C’est exactement ce que nous proposions depuis longtemps», s’est félicité sur Telegram le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, après l’annonce de la Commission européenne de vouloir oeuvrer à la création d’un tel tribunal et à la mise en place de mécanismes pour utiliser les avoirs russes gelés dans la reconstruction de l’Ukraine.
12h02
Moscou et Pékin effectuent des patrouilles aériennes communes
La Russie et la Chine ont effectué des patrouilles aériennes communes en Asie-Pacifique, a annoncé mercredi l’armée russe, sur fond de conflit en Ukraine et de rivalité entre Pékin et Washington.
Une escadrille de bombardiers stratégiques russes et chinois «a effectué une patrouille aérienne au-dessus de la mer du Japon et de la mer de Chine orientale», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Le vol commun a duré environ huit heures, selon la même source.
Un bombardier Tupolev Tu-95 de l'armée russe lors de la patrouille aérienne avec l'armée chinoise au-dessus de l'Océan pacifique.
KEYSTONE/Russian Defense Ministry Press Service via AP
Sur certaines étapes de leur itinéraire, les bombardiers russes et chinois ont été «escortés par des avions de chasse d’États étrangers», a précisé le ministère.
«Aucune violation d’un espace aérien étranger n’a été commise», a-t-il souligné, assurant que ces patrouilles ont été effectuées dans le cadre d’un plan de coopération militaire russo-chinoise pour 2022 et «ne sont pas dirigées contre des pays tiers».
Cette annonce intervient sur fond d’un virage de plus en plus accentué de la Russie vers l’Asie, dans le contexte d’un isolement croissant de Moscou sur la scène internationale et des sanctions occidentales sans précédent la visant en raison du conflit en Ukraine.
Les patrouilles surviennent aussi alors que les rivalités entre la Chine et les États-Unis s’intensifient, notamment dans la région de l’Asie-Pacifique où Washington et Pékin sont en concurrence croissante.
11h49
Londres conclut un accord commercial sur le numérique avec Kiev
Le gouvernement britannique a annoncé mercredi la conclusion avec Kiev d’un accord commercial axé sur le numérique pour «aider l’Ukraine à reconstruire son économie et soutenir ses moyens de subsistance après l’invasion illégale de la Russie», selon un communiqué.
L’accord permettra notamment à l’Ukraine d’avoir accès «aux services financiers cruciaux pour les efforts de reconstruction», ainsi qu’une «plus grande coopération (...) sur la cybersécurité et les technologies émergentes», indique l’exécutif britannique dans son communiqué.
Les entreprises ukrainiennes «pourront aussi commercer plus efficacement et à moindre coût avec le Royaume-Uni» et l’accord fournit un cadre permettant d’améliorer la compatibilité entre les systèmes d’identité dématérialisée, pour que «les gens puissent (...) prouver qui ils prétendent être» s’ils ont perdu leurs papiers ou doivent traverser des frontières.
«Particulièrement important»
Londres estime que «le commerce numérique est particulièrement important dans le conflit actuel, où les dommages aux infrastructures ukrainiennes et la guerre rendent beaucoup plus difficile le commerce physique».
L’accord doit être formalisé mercredi dans la capitale britannique lors d’une rencontre entre la ministre ukrainienne de l’Économie, Ioulia Svyrydenko, et la ministre britannique du Commerce, Kemi Badenoch.
Ioulia Svyrydenko, le 15 septembre 2022.
John MACDOUGALL/AFP
Londres avait annoncé fin avril la suppression de tous les droits de douane pour les produits ukrainiens, en soutien à Kiev, une mesure qui concernait notamment l’orge, le miel, les volailles et les tomates en boîte exportées par l’Ukraine vers le Royaume-Uni.
L’accord annoncé mercredi est le deuxième de ce type conclu par le Royaume-Uni, précise le gouvernement britannique, après celui signé l’été dernier avec Singapour. Londres avait en outre annoncé vendredi dernier un accord supplémentaire avec cette Cité-Etat pour supprimer les obstacles au commerce entre les fintech des deux pays.
Depuis sa sortie effective de l’UE et du marché unique européen le 1er janvier 2021, le Royaume-Uni cherche à nouer des accords commerciaux tous azimuts.
Le pays a notamment conclu des accords commerciaux avec l’UE et d’autres pays européens, mais aussi avec l’Australie ou la Nouvelle-Zélande et des discussions sont en cours avec l’Inde ou le Canada.
10h22
L’UE veut un tribunal spécial pour juger «les crimes russes»
L’UE va travailler à la mise en place d’un tribunal spécial pour juger «les crimes de la Russie» en Ukraine et souhaite mobiliser les avoirs russes gelés pour reconstruire le pays, a annoncé mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Ursula von der Leyen à Chișinău, en Moldavie, le 10 novembre 2022.
KEYSTONE/EPA/DUMITRU DORU
«Tout en continuant à soutenir la Cour pénale internationale (CPI, basée à La Haye), nous proposons de mettre en place un tribunal spécial soutenu par les Nations unies pour enquêter et poursuivre en justice les crimes d’agression de la Russie» contre l’Ukraine, a-t-elle déclaré dans une vidéo diffusée sur Twitter.
La création d’un tel tribunal a été réclamée à plusieurs reprises par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
«Nous sommes prêts à commencer à travailler avec la communauté internationale pour obtenir le plus large soutien international possible pour ce tribunal», a expliqué Ursula von der Leyen.
La présidente de la Commission souhaite par ailleurs faire payer Moscou pour les destructions matérielles en Ukraine. «Avec nos partenaires, nous veillerons à ce que la Russie paie pour les ravages qu’elle a causés, en utilisant les fonds gelés des oligarques et les actifs de sa banque centrale», a-t-elle affirmé.
600 milliards d’euros de dommages
L’UE a déjà bloqué 300 milliards d’euros de réserves de la Banque centrale russe et a gelé 19 milliards d’euros d’avoirs appartenant à des oligarques russes, a-t-elle rappelé.
«À court terme, nous pourrions créer (...) une structure pour gérer ces fonds et les investir. Nous utiliserons ensuite ces fonds pour l’Ukraine», a précisé Ursula von der Leyen.
«Une fois les sanctions levées, ces fonds devraient être utilisés pour que la Russie paie une indemnisation pour les dommages causés à l’Ukraine. Nous travaillerons à un accord international avec nos partenaires pour rendre cela possible. Et ensemble, nous pouvons trouver des moyens légaux pour y parvenir», a-t-elle affirmé.
Plus de 20'000 civils et plus de 100'000 militaires ukrainiens ont été tués depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en février, a déclaré la cheffe de l’exécutif européen. Les dommages subis par l’Ukraine sont, selon elle, estimés à 600 milliards d’euros.
«La Russie doit payer pour ses crimes horribles», a martelé Ursula von der Leyen.
En septembre, la République tchèque, qui exerce la présidence semestrielle du Conseil de l’UE, s’était déjà prononcée en faveur de la création d’un tribunal spécial, après la découverte de centaines de corps enterrés près d’Izioum, ville reprise aux Russes dans l’est de l’Ukraine.
Les pays baltes avaient également réclamé en septembre la mise en place d’un tel tribunal.
10h16
Un dépôt pétrolier en feu dans une région russe frontalière
Un dépôt de pétrole dans la région russe de Briansk, ville située à 150 km de la frontière avec l’Ukraine, était en feu mercredi, selon le gouverneur local.
«Des réservoirs avec des produits pétroliers sont en feu dans le quartier de Sourajski», a déclaré sur les réseaux sociaux le gouverneur, Alexandre Bogomaz. «Des équipes de pompiers et de secouristes sont sur place.»
Le gouverneur n’a pas indiqué ce qui pouvait avoir provoqué cet incendie mais a précisé qu’il n’y avait pas d’informations sur des victimes.
Selon Alexandre Bogomaz, le feu concerne une zone de 1800 m2 et plus de 80 personnes s’activent pour le maîtriser. L’agence étatique Tass a ensuite rapporté, citant les services de secours, que le feu s’était étendu sur une zone de 4000 m2.
En octobre, un dépôt de pétrole près de Belgorod, également à la frontière avec l’Ukraine, avait été bombardé par les forces ukrainiennes ainsi qu’une centrale électrique dans cette même localité, cette dernière frappe ayant entraîné une importante panne de courant.
04h20
Le président Zelensky décrit la situation sur le front comme «difficile»
Depuis Kiev, dans son adresse quotidienne à la nation mardi soir, le président Zelensky a décrit la situation sur le front comme «difficile».
«En dépit d’énormes pertes, les occupants tentent toujours d’avancer dans la région de Donetsk, de prendre pied dans la région de Lougansk et ils planifient quelque chose dans le sud. Mais l’Ukraine résistera», a-t-il conclu.
AFP
Hier, 21h13
L’opposante bélarusse Maria Kolesnikova en réanimation
L’une des figures de l’opposition bélarusse Maria Kolesnikova, qui purge une peine de 11 ans de prison dans cette ex-république soviétique, était hospitalisée en réanimation mardi, selon ses soutiens.
L’un des visages de la contestation du régime du président Alexandre Loukachenko après la présidentielle de 2020, «Maria a été hospitalisée en réanimation à Gomel», dans le sud-est du Bélarus, a indiqué dans un communiqué le service de presse de Viktor Babaryko, un autre opposant bélarusse emprisonné dont elle était le bras droit.
Selon le communiqué, Mme Kolesnikova, 40 ans, a été hospitalisée lundi dans une unité de soins chirurgicaux, avant d’être transférée en réanimation.
Cette hospitalisation intervient alors que la semaine dernière, le service de presse de M. Babaryko a annoncé que l’opposante avait été placée à l’isolement, sous prétexte d’un «comportement impoli». Son avocat s’était vu refuser l’accès à l’opposante.
L'opposante bélarusse Maria Kolesnikova.
Figure de la contestation de 2020
«Des nouvelles terribles ! Notre chère Macha (diminutif de Maria, ndlr.), nous espérons tous que tu iras bien», a écrit mardi sur Telegram la cheffe de l’opposition bélarusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa.
Grande figure de la contestation du régime bélarusse de l’été 2020, Maria Kolesnikova avait été condamnée en septembre 2021 à 11 ans de prison, à l’issue d’un procès à huis clos, la justice bélarusse l’ayant reconnue coupable de «complot visant à s’emparer du pouvoir», d’»appels à des actions portant atteinte à la sécurité nationale» et de «création d'une formation extrémiste».
Son coaccusé, l’avocat Maxime Znak, s’était vu infliger une peine de 10 ans d’emprisonnement dans une colonie pénitentiaire de haute sécurité. Mme Kolesnikova avait été incarcérée en septembre 2020 après avoir résisté de manière spectaculaire à une tentative de l’expulser de son propre pays.
Selon ses proches, les services spéciaux bélarusses (KGB) l’avaient enlevée, puis lui avaient mis un sac sur la tête pour la conduire à la frontière ukrainienne. Refusant de quitter le Bélarus, elle avait sauté d’une fenêtre et déchiré son passeport, ce qui avait empêché son expulsion mais entraîné son incarcération.
Hier, 20h58
L’Estonie dédie une pièce de deux euros à l’Ukraine
L’Estonie a commencé mardi à mettre en circulation deux millions de pièces de deux euros sur lesquelles figure un motif évoquant l’Ukraine et vendra des éditions spéciales afin de collecter des fonds pour ce pays en guerre.
«La pièce de deux euros dédiée à l’Ukraine commencera à partir d’aujourd’hui à parvenir aux gens dans toute l’Estonie et ailleurs en Europe à travers les magasins», a annoncé dans un communiqué le gouverneur de la banque centrale estonienne, Madis Muller.
La pièce a été conçue par Daria Titova, une réfugiée ukrainienne étudiant l’art dans ce pays balte. Y est représentée une femme tenant un oiseau à côté d’un épi de blé et du slogan populaire «Gloire à l’Ukraine».
Phoo d'illustration
KEYSTONE
La banque centrale avait déjà émis des cartes à pièces spéciales avec ce dessin en juillet, mais c’est la première fois que la pièce est frappée pour un usage général.
«L’Ukraine livre actuellement une guerre au prix de la vie de son propre peuple pour les valeurs communes de l’espace culturel européen et il nous appartient de continuer à la soutenir en cela», a déclaré M. Muller.
Le gouverneur a assuré que 350’000 euros (environ 344'000 francs) provenant de la vente des cartes à pièces depuis cet été avaient déjà été reversés à l'Ukraine.
Hier, 20h39
L’Ukraine appelle les pays de l’Otan à accélérer l’envoi d’aide
L’Ukraine a appelé mardi les pays membres de l’Otan réunis à Bucarest à accélérer la livraison d’armes et d’équipements électriques afin d’aider le pays meurtri par plus de neuf mois de guerre à faire face aux dommages causés à son infrastructure énergétique par les bombardements russes.
«La dernière fois, j’avais dit trois mots: des armes, des armes, des armes. Cette fois, j’ai trois autres mots: plus vite, plus vite et plus vite», a lancé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, peu avant une rencontre avec le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg.
Quels sont les besoins ukrainiens les plus pressants? Des générateurs et des missiles Patriots de défense aérienne, a-t-il martelé.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.
AFP
Le président russe Vladimir Poutine veut utiliser l’hiver comme «une arme de guerre» contre l’Ukraine avec des «attaques délibérées» contre des infrastructures civiles pour priver le pays de chauffage, d’électricité et d’eau, avait dénoncé dans la journée le secrétaire général de l’Alliance atlantique en accueillant cette réunion de deux jours des chefs de la diplomatie de l’Otan dans l’immense palais qui abrite le parlement roumain.
L’objectif du Kremlin est d’»infliger autant de souffrances que possible aux civils ukrainiens pour essayer de briser leur engagement, leur unité dans la lutte contre l'invasion russe", a-t-il poursuivi.
Hier, 20h10
Une première cargaison d’engrais russes a quitté les Pays-Bas pour le Malawi
Après des obstacles liés aux sanctions qui frappent Moscou, une première cargaison d’engrais russes a quitté mardi les Pays-Bas à destination du Malawi, ont indiqué la douane néerlandaise et l’ONU.
Quelque 20'000 tonnes d’engrais chimiques NPK – fabriqués à partir d’azote, de phosphore et de potassium – sont parties mardi après-midi à bord du MV Greenwich depuis le port de Terneuzen, dans le sud-ouest des Pays-Bas, selon des responsables.
Les exportations d’engrais russes, cruciales pour combattre la crise alimentaire, sont longtemps restées paralysées.
Les produits agricoles et les engrais ne tombent pas sous le coup des sanctions à l’égard de la Russie, mais en raison des risques liés au conflit encourus en mer Noire, les armateurs ne voulaient plus engager leur bateaux faute d’assureurs.
L’ONU a entrepris «des efforts diplomatiques intenses avec toutes les parties pour garantir les exportations sans entrave de denrées alimentaires et d’engrais essentiels (en provenance) de l’Ukraine et de la Fédération de Russie, exemptes de régimes de sanctions, vers les marchés mondiaux», a souligné Stephane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
Les produits agricoles et les engrais ne tombent pas sous le coup des sanctions à l’égard de la Russie. (Photo d'illustration)
AFP
Quelque 260'000 tonnes d’engrais russes stockées dans les ports d’Europe doivent être exportées afin d’empêcher «une perte de récolte catastrophique en Afrique» où la saison des semis est en cours, selon l’ONU.
Le navire, affrété par l’agence de sécurité alimentaire de l’ONU, le Programme alimentaire mondial (PAM), a quitté les Pays-Bas un peu avant 15H.
Selon les Affaires étrangères néerlandaises, la cargaison avait été gelée parce qu’un individu sanctionné est impliqué dans la société russe qui en est propriétaire.
La décision de libérer le chargement a été prise après que l’ONU a garanti veiller à ce qu’il soit livré à l’endroit convenu (Malawi) et à ce que la société russe et l’individu sanctionné ne gagnent rien sur la transaction, avaient-elles précisé.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des deux accords signés le 22 juillet à Istanbul pour garantir l’accès sans entrave à la nourriture et aux engrais en provenance d’Ukraine et de Russie, le PAM avait annoncé mi-novembre qu’il allait faciliter le don de 260.000 tonnes d’engrais par la société russe Uralchem-Uralkali aux pays les plus nécessiteux en Afrique.
La première cargaison devrait être déchargée dans le port central mozambicain de Beira, avant d’être transportée par voie terrestre vers le Malawi, pays enclavé d’Afrique australe.
Une deuxième cargaison d’engrais russes sera destinée à l’Afrique de l’Ouest, a indiqué l’ONU le 18 novembre.
Hier, 18h35
L’Allemagne va fournir «plus de 350 générateurs» à l’Ukraine
L’Allemagne va fournir «plus de 350 générateurs» à l’Ukraine, dont les infrastructures énergétiques ont été en partie détruites par des frappes russes, a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement.
Le chancelier Olaf Scholz s’est entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et l’a «assuré d’un soutien supplémentaire à court terme», a annoncé dans un communiqué Steffen Hebestreit, précisant que l’aide allemande dans ce domaine s’élevait déjà jusqu’à présent à 56 millions d’euros.
Olaf Scholz et Steffen Hebestreit à Prague, le 6 octobre 2022.
KEYSTONE/EPA/FILIP SiNGER
Hier, 16h16
La Russie furieuse après les propos du pape sur les minorités «cruelles» russes
La Russie a exprimé son «indignation» après des propos du pape François sur le rôle présumé des minorités ethniques russes dans le conflit en Ukraine, ont rapporté mardi les agences de presse russes.
Le pape François a affirmé dans une interview publiée lundi que certains des combattants «les plus cruels» dans l’offensive russe en Ukraine «ne sont pas de tradition russe», mais appartiennent à des minorités comme «les Tchétchènes, les Bouriates», en référence aux peuples autochtones de ces régions russes.
Le pape François est dans le collimateur de la Russie.
AFP
La réaction russe ne s’est pas fait attendre, Moscou ayant déposé mardi une plainte officielle auprès du Vatican, selon l’agence de presse publique RIA Novosti.
«J’ai exprimé mon indignation après ces insinuations et indiqué que rien ne pouvait ébranler la cohésion et l’unité du peuple multinational russe», a déclaré à l’agence l’ambassadeur russe auprès du Saint-Siège, Alexandre Avdeïev.
La Russie a été accusée en septembre de mobiliser de manière disproportionnée des hommes appartenant à des minorités ethniques de Sibérie et du Caucase pour appuyer son offensive en Ukraine, après l’annonce par le Kremlin d’une mobilisation partielle qui a touché environ 300'000 réservistes.
L’ambassadeur russe auprès du Saint-Siège, Alexandre Avdeïev.
AFP
Selon les critiques du Kremlin, les minorités concentrées dans des régions russes pauvres et reculées comptent aussi plus de soldats tués sur le front en Ukraine, en comparaison avec les Russes ethniques.
Mais ces minorités ont également été accusées d’avoir joué un rôle dans des atrocités attribuées par Kiev aux forces russes, comme le massacre de Boutcha.
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a fustigé lundi sur Telegram les propos du pape en lançant: «Ce n’est même plus de la russophobie, c’est de la perversion».
L’ONG Free Buryatia Foundation ("Bouriatie libre"), basée aux Etats-Unis et qui apporte notamment une assistance juridique aux soldats russes qui ne souhaitent pas prendre part à l’offensive en Ukraine, a également critiqué les propos du pape François.
«Les stéréotypes restent des stéréotypes, peu importe qui les reproduit: des militants, des politiciens ou des leaders spirituels. Et les remarques du pape sur les Bouriates et Tchétchènes sont non seulement des stéréotypes racistes, mais aussi des mensonges», a regretté l’organisation dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Hier, 15h25
L’Otan promet d’aider l’Ukraine à braver l’hiver
Les pays membres de l’Otan réunis à Bucarest mardi se mobilisent pour aider l’Ukraine à passer l’hiver, avec l’annonce attendue d’une contribution financière «substantielle» de Washington pour faire face aux dommages causés par la Russie sur les infrastructures énergétiques de Kiev.
Le président russe Vladimir Poutine veut utiliser l’hiver comme «une arme de guerre» contre l’Ukraine avec des «attaques délibérées» contre des infrastructures civiles pour priver le pays de chauffage, d’électricité et d’eau, a dénoncé le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg.
Le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg.
KEYSTONE
L’objectif du Kremlin est d’«infliger autant de souffrances que possible aux civils ukrainiens pour essayer de briser leur engagement, leur unité dans la lutte contre l’invasion russe», a-t-il poursuivi, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Otan dans la capitale roumaine, où sera également présent leur homologue ukrainien Dmytro Kuleba.
L’Allemagne, qui préside le G7, a pour sa part convoqué mardi après-midi une réunion en marge de l’Otan sur la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine, au cours de laquelle les États-Unis appelleront les autres pays à renforcer leur aide dans ce domaine.
Arrivé lundi soir à Bucarest, le secrétaire d’État américain Antony Blinken devait annoncer en fin de journée une aide financière «substantielle» à l’Ukraine dans le domaine de l’énergie, selon des hauts responsables américains.
Cette aide «sera substantielle et ce n’est pas fini», a indiqué à des journalistes l’un des hauts responsables s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, refusant de donner plus de détails ou le montant précis. Il a toutefois rappelé que l’administration Biden avait budgété 1,1 milliard de dollars pour l’énergie en Ukraine et en Moldavie.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.
AFP
L’aide américaine s’inscrit dans la perspective d’une conférence internationale des bailleurs de fonds en «soutien à la résistance civile ukrainienne», qui se tiendra le 13 décembre en France.
«Envoyons des chars»
La Russie s’est engagée début octobre dans une campagne de frappes de missiles massives visant l’infrastructure énergétique de l’Ukraine. Selon des chiffres cités par le gouvernement ukrainien, entre 25 à 30% de cette infrastructure a été endommagée.
«Ce que font les Russes, c’est de cibler spécifiquement des stations de transformation à haut voltage», et pas seulement les centrales électriques elles-mêmes, afin de perturber toute la chaîne énergétique, de la production à la distribution, a expliqué le responsable américain.
Pour le chef de l’Otan, «le message de nous tous sera qu’il nous faut en faire plus» pour aider Kiev, y compris en matière de défense aérienne.
«La Russie échoue sur le champ de bataille. En réponse, ils s’en prennent à des cibles civiles, à des villes car ils ne peuvent pas gagner des territoires», a-t-il ajouté.
«Cette tactique de cibler l’infrastructure civile, de l’énergie, est évidemment conçue pour essayer d’obtenir la soumission des Ukrainiens en les gelant», a dit pour sa part le ministre britannique James Cleverly. «Je ne pense pas que cela réussira».
Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, doute que la Russie puisse réussir son plan consistant à se servir du froid comme arme de guerre.
KEYSTONE
Mais l’inquiétude grandit quant à la possibilité de soutenir ces efforts à long terme alors que les stocks commencent à s’épuiser. «Restons calmes et envoyons des chars», a lancé le Lituanien Gabrielius Landsbergis.
L’UE a pour sa part demandé à actionner le mécanisme de protection civile, livrant via ce mécanisme quelque 500 générateurs à l’Ukraine, ainsi que 2000 tentes adaptées aux conditions hivernales, fruit d’une coopération entre 17 Etats membres.
La France a contribué de son côté via 100 générateurs arrivés au hub européen de Suceava, en Roumanie, qui seront remis prochainement à l’Ukraine, a-t-on indiqué de source française.
La Roumanie, ainsi que la Moldavie voisine, a été durement impactée par la guerre en Ukraine et plus de 2 millions de personnes y ont transité en fuyant ce pays. Bucarest accueille à ce jour près de 86'000 réfugiés.
Outre la guerre en Ukraine, les ministres de l’Otan feront un point d’étape sur l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’organisation, déjà ratifiée par 28 des 30 pays membres mais qui reste suspendue au feu vert de la Turquie et de la Hongrie.
Les ministres finlandais, suédois et turc devaient se rencontrer mardi en marge de la réunion mais Ankara a douché les espoirs d’un dénouement rapide.
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29.11.2022Mis à jour 29.11.2022
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justement en ces temps qui courent, les choses changent de mains et ce n'est pas trop tôt.
MAIS : N'oubliez jamais que de vous positionner publiquement aide petit à petit ceux qui n'y arrivent pas encore (Chacun avance à son rythme) et je sais que le jour où ils seront touchés personnellement, le travail d'information que nous faisons chaque jour les aidera nous l'espérons à enfin rejoindre le bon côté.
Souffle de Vie
PS
Pouvons nous croire qu'ils ne sont pas informés ?
Qu'ils sont ignorants ?
Qu'ils pensent que nos enfants planétaires sont en sécurité ?
Nettoyage mondial nécessaire.
Je me permets de rajouter qu'à plusieurs reprise dans ma vie, moi qui suis empathe et tolérante (avec limite) je dis que beaucoup devraient changer de métier, quelque chose qui leur correspondrait davantage car depuis 2014 les ukrainiens en ont tellement à dire... Et
les 35 000 enfants survivants sauvés par Poutine (entre autre) aussi.
J'avoue ne pas lire cet article du tout, après des mois de "bananages" généraux.
C'est mon choix d'être Souverain LIBRE. A vous de voir... Car vous avez votre choix, votre libre-arbitre.
Article :
Journal 24 heures (SUISSE)
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Guerre en Ukraine (direct): L’UE veut un tribunal spécial pour juger «les crimes russes»
Guerre en Ukraine (direct)L’UE veut un tribunal spécial pour juger «les crimes russes»
Suivez en direct l'actualité de ce conflit en Europe.
Auriane Page, Sonia Imseng, Arnaud Mittempergher, Etonam Ahianyo, ATS/AFPLIVE
Publié: 24.01.2022, 16h31
16h19
Moscou revendique la conquête de villages près de Bakhmout
La Russie a revendiqué mercredi la prise de trois villages près de Bakhmout, ville de l’est de l’Ukraine aujourd’hui largement détruite, que les forces russes tentent de conquérir depuis l’été.
«A la suite d’actions offensives, les soldats russes ont libéré les localités de Bilogorivka et Perche Travnia» (village appelé Ozarianyvka en ukrainien), a affirmé le ministère russe de la Défense dans l’après-midi.
Le premier village est situé à environ 25 km au nord de Bakhmout, et le second à une vingtaine de kilomètres au sud.
Plus tard dans la journée de mercredi, il a annoncé la prise d’une troisième localité au sud de la ville, Andriivka.
Les maisons sont délabrées à Andriivka.
La Russie toujours en conquête
La Russie a par ailleurs revendiqué la conquête, dans une autre partie de la région de Donetsk, de la localité de Vodiané, se rapprochant un peu de Avdiivka, ville située près de la ligne de front depuis 2014.
Depuis l’été, les combats font rage pour Bakhmout, que Moscou tente de conquérir sans y parvenir, malgré l’appui du groupe paramilitaire Wagner.
La bataille a pris une importance d’autant plus symbolique pour les responsables russes que la conquête de la ville viendrait après une série d’humiliantes défaites, avec les retraites de Kharkiv (nord-est) en septembre et Kherson (sud) en novembre.
Partiellement détruite
L’armée russe annonce régulièrement la prise de toutes petites localités dans les environs de Bakhmout mais n’a jamais semblé jusqu’ici en position de prendre la cité, qui compterait encore près de la moitié de ses 70.000 habitants d’avant-guerre, selon les autorités ukrainiennes.La ville est aujourd’hui partiellement détruite, notamment du fait des combats d’artillerie, et n’a plus accès ni à l’électricité, ni au gaz, selon un bulletin de la présidence ukrainienne mercredi matin.
Le patron de Wagner, le milliardaire Evguéni Prigojine, a surnommé la bataille «l’abattoir de Bakhmout», jurant vouloir y «détruire l’armée ukrainienne».
Des progrès «marginaux»
Mais les avancées russes autour de cette ville sont loin d’être suffisantes, selon le groupe de réflexion américain Institute for the Study of War qui analyse au jour le jour les évolutions sur le front.L’institut a qualifié mercredi les progrès de Moscou de «marginaux» et juge peu probable que des forces russes «dégradées» puissent encercler Bakhmout rapidement.
16h08
Les incendies accidentels en hausse, neuf morts en 24h
Neuf personnes sont mortes mardi en Ukraine dans des incendies domestiques causés par des bougies, générateurs et appareils à gaz que les Ukrainiens installent chez eux du fait des coupures d’électricité, ont indiqué mercredi les secours ukrainiens.
La Russie a massivement bombardé depuis octobre les installations énergétiques ukrainiennes, provoquant de graves dégâts et entraînant des coupures de courant qui affectent des millions d’Ukrainiens chaque jour.
131 incendies
«Pour la seule journée d’hier (mardi), il y a eu 131 incendies en Ukraine, dont 106 dans des habitations privées. Neuf personnes sont mortes et huit ont été blessées», ont déclaré les services d’urgence ukrainiens dans un communiqué sur Facebook.Les secours citent notamment «les bougies allumées», «les bonbonnes de gaz dans les appartements» ou encore «les groupes électrogènes sur les balcons» comme causes «d’incendies et d’explosions plus fréquents».
Les Ukrainiens doivent recourir à ces moyens pour avoir un peu de lumière ou de chaleur durant les multiples tranches horaires où ils sont privés d’électricité.
Appels à l'aide
Mercredi, lors d’une réunion à Bucarest, en Roumanie, avec ses homologues du G7, le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a évoqué la nécessité de restaurer rapidement les infrastructures énergétiques civiles du pays.Il a également de nouveau appelé les pays alliés de Kiev à «fournir à l’Ukraine les équipements nécessaires, les transformateurs et les générateurs qui aideront à compenser les infrastructures énergétiques endommagées», un soutien «extrêmement important», selon un communiqué publié par son ministère.
Plus tôt dans la journée, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avait qualifié de «barbares» les frappes russes visant les infrastructures civiles en Ukraine.
Antony Blinken, secrétaire d’Etat américain.
16h00
Bruxelles favorable à un tribunal spécial pour juger «les crimes russes»
La Commission européenne a proposé mercredi de travailler à la création d’un tribunal spécial pour juger les «crimes de la Russie» en Ukraine et à des solutions pour mobiliser les avoirs russes gelés afin de reconstruire le pays, deux entreprises qui s’annoncent toutefois difficiles.
«Tout en continuant à soutenir la Cour pénale internationale (CPI, basée à La Haye), nous proposons de mettre en place un tribunal spécial soutenu par les Nations unies pour enquêter et poursuivre en justice les crimes d’agression de la Russie» contre l’Ukraine, a déclaré la présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen, dans une vidéo diffusée sur Twitter.
Ces propositions doivent être présentées pour discussion aux Etats membres. La création d’un tel tribunal a été réclamée à plusieurs reprises par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que par les pays baltes.
Une immunité de poursuites
«C’est exactement ce que nous proposions depuis longtemps», s’est félicité sur Telegram le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak.La CPI n’est compétente que pour les crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés en Ukraine, et non pour les «crimes d’agression» de la Russie, car Moscou n’est pas signataire du traité de Rome instituant la Cour.
La CPI ne pourrait pas juger le président russe Vladimir Poutine, son premier ministre et son ministre des Affaires étrangères, qui bénéficient d’une immunité de poursuites pendant leur mandat, note la Commission. «Un tribunal ad hoc compétent pour les crimes d’agression permettrait de poursuivre en justice les plus hauts dirigeants russes qui autrement jouiraient d’une immunité», poursuit-elle dans un document préliminaire.
Un tribunal spécial
Les Pays-Bas, qui hébergent déjà la CPI à la Haye, ont indiqué leur disponibilité pour accueillir une tribunal spécial.Mais pour mettre en place une telle juridiction, un large soutien international sera nécessaire, reconnait la Commission. Si la proposition n’a pas de chance de passer au Conseil de sécurité de l’ONU en raison de l’opposition de la Russie, elle pourrait avoir plus d’écho à l’Assemblée générale.
Des responsables de la Commission ont indiqué avoir eu des premiers contacts avec les Etats-Unis --qui ne sont pas parties à la CPI-- à ce propos mais aucune indication n’a été donnée sur un éventuel soutien de Washington.
19 milliards d’avoirs d’oligarques gelés
Les Européens veulent aussi discuter avec leurs partenaires, notamment au sein du G7, de leur volonté de faire payer Moscou pour les destructions matérielles en Ukraine.«Avec nos partenaires, nous veillerons à ce que la Russie paie pour les ravages qu’elle a causés, en utilisant les fonds gelés des oligarques et les actifs de sa banque centrale», a affirmé Ursula von der Leyen.
Les Etats membres de l’UE ont déjà gelé 19 milliards d’euros d’avoirs appartenant à des oligarques russes, et quelque 300 milliards d’euros de réserves de la Banque centrale russe sont bloqués dans l’UE et les autres pays du G7.
En ce qui concerne les avoirs publics, la Commission propose de créer «une structure pour gérer ces fonds et les investir». Les revenus ainsi générés pourraient être utilisés directement pour la reconstruction de l’Ukraine.
«Un accord de paix»
Une fois les sanctions levées, ces actifs de la Banque centrale devraient être restitués mais ils pourraient «être liés à un accord de paix prévoyant d’indemniser l’Ukraine pour les dommages subis».En ce qui concerne les avoirs des oligarques qui ont été gelés, leur confiscation ne serait possible qu’en lien avec une infraction pénale. L’UE est en train d’harmoniser les législations de ses Etats membres afin de punir de façon uniforme le contournement des sanctions, ce qui pourrait servir de base à une telle confiscation.
Plus de 20.000 civils et plus de 100.000 militaires ukrainiens ont été tués ou blessés depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en février, a déclaré la cheffe de l’exécutif européen.
Les dommages subis par l’Ukraine sont, selon elle, estimés à 600 milliards d’euros.
15h49
Lettre piégée à Madrid: Kiev ordonne une «sécurité renforcée» pour toutes ses ambassades
L’Ukraine a ordonné mercredi une «sécurité renforcée» pour toutes ses ambassades après qu’un «membre du personnel» dans sa représentation à Madrid, en Espagne, a été légèrement blessé lors de l’explosion d’une lettre piégée.
«Le ministre (ukrainien des Affaires étrangères) Dmytro Kouleba a chargé de renforcer la sécurité de toutes les ambassades ukrainiennes. Il a également appelé les autorités espagnoles à enquêter d’urgence sur cette attaque», a indiqué sur Twitter le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.
15h28
Moscou revendique la conquête de villages près de Bakhmout
La Russie a revendiqué mercredi la prise de deux villages près de Bakhmout, ville de l’est de l’Ukraine aujourd’hui largement détruite, que les forces russes tentent de conquérir depuis l’été.
«À la suite d’actions offensives, les soldats russes ont libéré les localités de Bilogorivka et Perche Travnia» (village appelé Ozarianyvka en ukrainien), a affirmé le ministère russe de la Défense.
Le premier village est situé à environ 25 km au nord de Bakhmout, et le second à une vingtaine de kilomètres au sud.
Depuis l’été, les combats font rage pour Bakhmout, que Moscou tente de conquérir sans y parvenir, malgré l’appui du groupe paramilitaire Wagner.
Des soldats ukrainiens près de Bakhmout, le 24 novembre 2022.
KEYSTONE/AP Photo/LIBKOS
La bataille a pris une importance d’autant plus symbolique pour les responsables russes que la conquête de la ville viendrait après une série d’humiliantes défaites, avec les retraites de Kharkiv (nord-est) en septembre et Kherson (sud) en novembre.
Partiellement détruite
L’armée russe annonce régulièrement la prise de toutes petites localités dans les environs de Bakhmout mais n’a jamais semblé jusqu’ici en position de prendre la cité, qui compterait encore près de la moitié de ses 70'000 habitants d’avant-guerre, selon les autorités ukrainiennes.
La ville est aujourd’hui partiellement détruite, notamment du fait des combats d’artillerie, et n’a plus accès ni à l’électricité, ni au gaz, selon un bulletin de la présidence ukrainienne mercredi matin.
Le chef financier de Wagner, le milliardaire Evguéni Prigojine, a surnommé la bataille «l’abattoir de Bakhmout», jurant vouloir y «détruire l’armée ukrainienne».
Vladimir Poutine et Evguéni Prigojine près de Saint-Pétersbourg, le 20 septembre 2010.
Alexey DRUZHININ/SPUTNIK/AFP
Mais les avancées russes autour de cette ville sont loin d’être suffisantes, selon le groupe de réflexion américain Institute for the Study of War qui analyse au jour le jour les évolutions sur le front.
L’institut a qualifié mercredi les progrès de Moscou de «marginaux» et juge peu probable que des forces russes «dégradées» puissent encercler Bakhmout rapidement.
15h18
Antony Blinken qualifie des frappes russes de «barbares»
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a dénoncé mercredi les frappes «barbares» menées par la Russie contre les infrastructures civiles en Ukraine.
Antony Blinken à Bucarest, en Roumanie, le 30 novembre 2022.
KEYSTONE/AP Photo/Vadim Ghirda
«Au cours des dernières semaines, la Russie a bombardé plus d’un tiers du système énergétique de l’Ukraine, plongeant des millions de personne dans le froid et le noir», a-t-il déploré à l’issue d’une réunion de deux jours des chefs de la diplomatie de l’OTAN à Bucarest. «Ce sont les nouvelles cibles du président Poutine (...) Cette brutalisation du peuple ukrainien est barbare», a-t-il ajouté.
13h52
Kiev salue l’appel de l’UE à créer un tribunal spécial pour juger «les crimes russes»
La présidence ukrainienne a salué mercredi la proposition de l’Union européenne de travailler à la création d’un tribunal spécial pour juger les «crimes de la Russie» en Ukraine.
«C’est exactement ce que nous proposions depuis longtemps», s’est félicité sur Telegram le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, après l’annonce de la Commission européenne de vouloir oeuvrer à la création d’un tel tribunal et à la mise en place de mécanismes pour utiliser les avoirs russes gelés dans la reconstruction de l’Ukraine.
«La Russie payera pour ses crimes et les destructions, c’est inévitable», a-t-il encore indiqué.
Andriï Iermak à Kiev, le 4 novembre 2022.
KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO
Mercredi, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, dans une vidéo diffusée sur Twitter, a proposé la création d’un un «tribunal spécial soutenu par les Nations Unies pour enquêter et poursuivre en justice les crimes d’agression de la Russie» contre l’Ukraine.
Les Européens veulent aussi discuter avec leurs partenaires, notamment au sein du G7, de leur volonté de faire payer Moscou pour les destructions matérielles en Ukraine.
«Avec nos partenaires, nous veillerons à ce que la Russie paie pour les ravages qu’elle a causés, en utilisant les fonds gelés des oligarques et les actifs de sa banque centrale», a affirmé Ursula von der Leyen.
12h57
Kiev salue l’appel de l’UE à créer un tribunal spécial pour juger «les crimes russes»
La présidence ukrainienne a salué mercredi la proposition de l’Union européenne de travailler à la création d’un tribunal spécial pour juger les «crimes de la Russie» en Ukraine.
«C’est exactement ce que nous proposions depuis longtemps», s’est félicité sur Telegram le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, après l’annonce de la Commission européenne de vouloir oeuvrer à la création d’un tel tribunal et à la mise en place de mécanismes pour utiliser les avoirs russes gelés dans la reconstruction de l’Ukraine.
12h02
Moscou et Pékin effectuent des patrouilles aériennes communes
La Russie et la Chine ont effectué des patrouilles aériennes communes en Asie-Pacifique, a annoncé mercredi l’armée russe, sur fond de conflit en Ukraine et de rivalité entre Pékin et Washington.
Une escadrille de bombardiers stratégiques russes et chinois «a effectué une patrouille aérienne au-dessus de la mer du Japon et de la mer de Chine orientale», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Le vol commun a duré environ huit heures, selon la même source.
Un bombardier Tupolev Tu-95 de l'armée russe lors de la patrouille aérienne avec l'armée chinoise au-dessus de l'Océan pacifique.
KEYSTONE/Russian Defense Ministry Press Service via AP
Sur certaines étapes de leur itinéraire, les bombardiers russes et chinois ont été «escortés par des avions de chasse d’États étrangers», a précisé le ministère.
«Aucune violation d’un espace aérien étranger n’a été commise», a-t-il souligné, assurant que ces patrouilles ont été effectuées dans le cadre d’un plan de coopération militaire russo-chinoise pour 2022 et «ne sont pas dirigées contre des pays tiers».
Cette annonce intervient sur fond d’un virage de plus en plus accentué de la Russie vers l’Asie, dans le contexte d’un isolement croissant de Moscou sur la scène internationale et des sanctions occidentales sans précédent la visant en raison du conflit en Ukraine.
Les patrouilles surviennent aussi alors que les rivalités entre la Chine et les États-Unis s’intensifient, notamment dans la région de l’Asie-Pacifique où Washington et Pékin sont en concurrence croissante.
11h49
Londres conclut un accord commercial sur le numérique avec Kiev
Le gouvernement britannique a annoncé mercredi la conclusion avec Kiev d’un accord commercial axé sur le numérique pour «aider l’Ukraine à reconstruire son économie et soutenir ses moyens de subsistance après l’invasion illégale de la Russie», selon un communiqué.
L’accord permettra notamment à l’Ukraine d’avoir accès «aux services financiers cruciaux pour les efforts de reconstruction», ainsi qu’une «plus grande coopération (...) sur la cybersécurité et les technologies émergentes», indique l’exécutif britannique dans son communiqué.
Les entreprises ukrainiennes «pourront aussi commercer plus efficacement et à moindre coût avec le Royaume-Uni» et l’accord fournit un cadre permettant d’améliorer la compatibilité entre les systèmes d’identité dématérialisée, pour que «les gens puissent (...) prouver qui ils prétendent être» s’ils ont perdu leurs papiers ou doivent traverser des frontières.
«Particulièrement important»
Londres estime que «le commerce numérique est particulièrement important dans le conflit actuel, où les dommages aux infrastructures ukrainiennes et la guerre rendent beaucoup plus difficile le commerce physique».
L’accord doit être formalisé mercredi dans la capitale britannique lors d’une rencontre entre la ministre ukrainienne de l’Économie, Ioulia Svyrydenko, et la ministre britannique du Commerce, Kemi Badenoch.
Ioulia Svyrydenko, le 15 septembre 2022.
John MACDOUGALL/AFP
Londres avait annoncé fin avril la suppression de tous les droits de douane pour les produits ukrainiens, en soutien à Kiev, une mesure qui concernait notamment l’orge, le miel, les volailles et les tomates en boîte exportées par l’Ukraine vers le Royaume-Uni.
L’accord annoncé mercredi est le deuxième de ce type conclu par le Royaume-Uni, précise le gouvernement britannique, après celui signé l’été dernier avec Singapour. Londres avait en outre annoncé vendredi dernier un accord supplémentaire avec cette Cité-Etat pour supprimer les obstacles au commerce entre les fintech des deux pays.
Depuis sa sortie effective de l’UE et du marché unique européen le 1er janvier 2021, le Royaume-Uni cherche à nouer des accords commerciaux tous azimuts.
Le pays a notamment conclu des accords commerciaux avec l’UE et d’autres pays européens, mais aussi avec l’Australie ou la Nouvelle-Zélande et des discussions sont en cours avec l’Inde ou le Canada.
10h22
L’UE veut un tribunal spécial pour juger «les crimes russes»
L’UE va travailler à la mise en place d’un tribunal spécial pour juger «les crimes de la Russie» en Ukraine et souhaite mobiliser les avoirs russes gelés pour reconstruire le pays, a annoncé mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Ursula von der Leyen à Chișinău, en Moldavie, le 10 novembre 2022.
KEYSTONE/EPA/DUMITRU DORU
«Tout en continuant à soutenir la Cour pénale internationale (CPI, basée à La Haye), nous proposons de mettre en place un tribunal spécial soutenu par les Nations unies pour enquêter et poursuivre en justice les crimes d’agression de la Russie» contre l’Ukraine, a-t-elle déclaré dans une vidéo diffusée sur Twitter.
La création d’un tel tribunal a été réclamée à plusieurs reprises par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
«Nous sommes prêts à commencer à travailler avec la communauté internationale pour obtenir le plus large soutien international possible pour ce tribunal», a expliqué Ursula von der Leyen.
La présidente de la Commission souhaite par ailleurs faire payer Moscou pour les destructions matérielles en Ukraine. «Avec nos partenaires, nous veillerons à ce que la Russie paie pour les ravages qu’elle a causés, en utilisant les fonds gelés des oligarques et les actifs de sa banque centrale», a-t-elle affirmé.
600 milliards d’euros de dommages
L’UE a déjà bloqué 300 milliards d’euros de réserves de la Banque centrale russe et a gelé 19 milliards d’euros d’avoirs appartenant à des oligarques russes, a-t-elle rappelé.
«À court terme, nous pourrions créer (...) une structure pour gérer ces fonds et les investir. Nous utiliserons ensuite ces fonds pour l’Ukraine», a précisé Ursula von der Leyen.
«Une fois les sanctions levées, ces fonds devraient être utilisés pour que la Russie paie une indemnisation pour les dommages causés à l’Ukraine. Nous travaillerons à un accord international avec nos partenaires pour rendre cela possible. Et ensemble, nous pouvons trouver des moyens légaux pour y parvenir», a-t-elle affirmé.
Plus de 20'000 civils et plus de 100'000 militaires ukrainiens ont été tués depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en février, a déclaré la cheffe de l’exécutif européen. Les dommages subis par l’Ukraine sont, selon elle, estimés à 600 milliards d’euros.
«La Russie doit payer pour ses crimes horribles», a martelé Ursula von der Leyen.
En septembre, la République tchèque, qui exerce la présidence semestrielle du Conseil de l’UE, s’était déjà prononcée en faveur de la création d’un tribunal spécial, après la découverte de centaines de corps enterrés près d’Izioum, ville reprise aux Russes dans l’est de l’Ukraine.
Les pays baltes avaient également réclamé en septembre la mise en place d’un tel tribunal.
10h16
Un dépôt pétrolier en feu dans une région russe frontalière
Un dépôt de pétrole dans la région russe de Briansk, ville située à 150 km de la frontière avec l’Ukraine, était en feu mercredi, selon le gouverneur local.
«Des réservoirs avec des produits pétroliers sont en feu dans le quartier de Sourajski», a déclaré sur les réseaux sociaux le gouverneur, Alexandre Bogomaz. «Des équipes de pompiers et de secouristes sont sur place.»
Le gouverneur n’a pas indiqué ce qui pouvait avoir provoqué cet incendie mais a précisé qu’il n’y avait pas d’informations sur des victimes.
Selon Alexandre Bogomaz, le feu concerne une zone de 1800 m2 et plus de 80 personnes s’activent pour le maîtriser. L’agence étatique Tass a ensuite rapporté, citant les services de secours, que le feu s’était étendu sur une zone de 4000 m2.
En octobre, un dépôt de pétrole près de Belgorod, également à la frontière avec l’Ukraine, avait été bombardé par les forces ukrainiennes ainsi qu’une centrale électrique dans cette même localité, cette dernière frappe ayant entraîné une importante panne de courant.
04h20
Le président Zelensky décrit la situation sur le front comme «difficile»
Depuis Kiev, dans son adresse quotidienne à la nation mardi soir, le président Zelensky a décrit la situation sur le front comme «difficile».
«En dépit d’énormes pertes, les occupants tentent toujours d’avancer dans la région de Donetsk, de prendre pied dans la région de Lougansk et ils planifient quelque chose dans le sud. Mais l’Ukraine résistera», a-t-il conclu.
AFP
Hier, 21h13
L’opposante bélarusse Maria Kolesnikova en réanimation
L’une des figures de l’opposition bélarusse Maria Kolesnikova, qui purge une peine de 11 ans de prison dans cette ex-république soviétique, était hospitalisée en réanimation mardi, selon ses soutiens.
L’un des visages de la contestation du régime du président Alexandre Loukachenko après la présidentielle de 2020, «Maria a été hospitalisée en réanimation à Gomel», dans le sud-est du Bélarus, a indiqué dans un communiqué le service de presse de Viktor Babaryko, un autre opposant bélarusse emprisonné dont elle était le bras droit.
Selon le communiqué, Mme Kolesnikova, 40 ans, a été hospitalisée lundi dans une unité de soins chirurgicaux, avant d’être transférée en réanimation.
Cette hospitalisation intervient alors que la semaine dernière, le service de presse de M. Babaryko a annoncé que l’opposante avait été placée à l’isolement, sous prétexte d’un «comportement impoli». Son avocat s’était vu refuser l’accès à l’opposante.
L'opposante bélarusse Maria Kolesnikova.
Figure de la contestation de 2020
«Des nouvelles terribles ! Notre chère Macha (diminutif de Maria, ndlr.), nous espérons tous que tu iras bien», a écrit mardi sur Telegram la cheffe de l’opposition bélarusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa.
Grande figure de la contestation du régime bélarusse de l’été 2020, Maria Kolesnikova avait été condamnée en septembre 2021 à 11 ans de prison, à l’issue d’un procès à huis clos, la justice bélarusse l’ayant reconnue coupable de «complot visant à s’emparer du pouvoir», d’»appels à des actions portant atteinte à la sécurité nationale» et de «création d'une formation extrémiste».
Son coaccusé, l’avocat Maxime Znak, s’était vu infliger une peine de 10 ans d’emprisonnement dans une colonie pénitentiaire de haute sécurité. Mme Kolesnikova avait été incarcérée en septembre 2020 après avoir résisté de manière spectaculaire à une tentative de l’expulser de son propre pays.
Selon ses proches, les services spéciaux bélarusses (KGB) l’avaient enlevée, puis lui avaient mis un sac sur la tête pour la conduire à la frontière ukrainienne. Refusant de quitter le Bélarus, elle avait sauté d’une fenêtre et déchiré son passeport, ce qui avait empêché son expulsion mais entraîné son incarcération.
Hier, 20h58
L’Estonie dédie une pièce de deux euros à l’Ukraine
L’Estonie a commencé mardi à mettre en circulation deux millions de pièces de deux euros sur lesquelles figure un motif évoquant l’Ukraine et vendra des éditions spéciales afin de collecter des fonds pour ce pays en guerre.
«La pièce de deux euros dédiée à l’Ukraine commencera à partir d’aujourd’hui à parvenir aux gens dans toute l’Estonie et ailleurs en Europe à travers les magasins», a annoncé dans un communiqué le gouverneur de la banque centrale estonienne, Madis Muller.
La pièce a été conçue par Daria Titova, une réfugiée ukrainienne étudiant l’art dans ce pays balte. Y est représentée une femme tenant un oiseau à côté d’un épi de blé et du slogan populaire «Gloire à l’Ukraine».
Phoo d'illustration
KEYSTONE
La banque centrale avait déjà émis des cartes à pièces spéciales avec ce dessin en juillet, mais c’est la première fois que la pièce est frappée pour un usage général.
«L’Ukraine livre actuellement une guerre au prix de la vie de son propre peuple pour les valeurs communes de l’espace culturel européen et il nous appartient de continuer à la soutenir en cela», a déclaré M. Muller.
Le gouverneur a assuré que 350’000 euros (environ 344'000 francs) provenant de la vente des cartes à pièces depuis cet été avaient déjà été reversés à l'Ukraine.
Hier, 20h39
L’Ukraine appelle les pays de l’Otan à accélérer l’envoi d’aide
L’Ukraine a appelé mardi les pays membres de l’Otan réunis à Bucarest à accélérer la livraison d’armes et d’équipements électriques afin d’aider le pays meurtri par plus de neuf mois de guerre à faire face aux dommages causés à son infrastructure énergétique par les bombardements russes.
«La dernière fois, j’avais dit trois mots: des armes, des armes, des armes. Cette fois, j’ai trois autres mots: plus vite, plus vite et plus vite», a lancé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, peu avant une rencontre avec le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg.
Quels sont les besoins ukrainiens les plus pressants? Des générateurs et des missiles Patriots de défense aérienne, a-t-il martelé.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.
AFP
Le président russe Vladimir Poutine veut utiliser l’hiver comme «une arme de guerre» contre l’Ukraine avec des «attaques délibérées» contre des infrastructures civiles pour priver le pays de chauffage, d’électricité et d’eau, avait dénoncé dans la journée le secrétaire général de l’Alliance atlantique en accueillant cette réunion de deux jours des chefs de la diplomatie de l’Otan dans l’immense palais qui abrite le parlement roumain.
L’objectif du Kremlin est d’»infliger autant de souffrances que possible aux civils ukrainiens pour essayer de briser leur engagement, leur unité dans la lutte contre l'invasion russe", a-t-il poursuivi.
Hier, 20h10
Une première cargaison d’engrais russes a quitté les Pays-Bas pour le Malawi
Après des obstacles liés aux sanctions qui frappent Moscou, une première cargaison d’engrais russes a quitté mardi les Pays-Bas à destination du Malawi, ont indiqué la douane néerlandaise et l’ONU.
Quelque 20'000 tonnes d’engrais chimiques NPK – fabriqués à partir d’azote, de phosphore et de potassium – sont parties mardi après-midi à bord du MV Greenwich depuis le port de Terneuzen, dans le sud-ouest des Pays-Bas, selon des responsables.
Les exportations d’engrais russes, cruciales pour combattre la crise alimentaire, sont longtemps restées paralysées.
Les produits agricoles et les engrais ne tombent pas sous le coup des sanctions à l’égard de la Russie, mais en raison des risques liés au conflit encourus en mer Noire, les armateurs ne voulaient plus engager leur bateaux faute d’assureurs.
L’ONU a entrepris «des efforts diplomatiques intenses avec toutes les parties pour garantir les exportations sans entrave de denrées alimentaires et d’engrais essentiels (en provenance) de l’Ukraine et de la Fédération de Russie, exemptes de régimes de sanctions, vers les marchés mondiaux», a souligné Stephane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
Les produits agricoles et les engrais ne tombent pas sous le coup des sanctions à l’égard de la Russie. (Photo d'illustration)
AFP
Quelque 260'000 tonnes d’engrais russes stockées dans les ports d’Europe doivent être exportées afin d’empêcher «une perte de récolte catastrophique en Afrique» où la saison des semis est en cours, selon l’ONU.
Le navire, affrété par l’agence de sécurité alimentaire de l’ONU, le Programme alimentaire mondial (PAM), a quitté les Pays-Bas un peu avant 15H.
Selon les Affaires étrangères néerlandaises, la cargaison avait été gelée parce qu’un individu sanctionné est impliqué dans la société russe qui en est propriétaire.
La décision de libérer le chargement a été prise après que l’ONU a garanti veiller à ce qu’il soit livré à l’endroit convenu (Malawi) et à ce que la société russe et l’individu sanctionné ne gagnent rien sur la transaction, avaient-elles précisé.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des deux accords signés le 22 juillet à Istanbul pour garantir l’accès sans entrave à la nourriture et aux engrais en provenance d’Ukraine et de Russie, le PAM avait annoncé mi-novembre qu’il allait faciliter le don de 260.000 tonnes d’engrais par la société russe Uralchem-Uralkali aux pays les plus nécessiteux en Afrique.
La première cargaison devrait être déchargée dans le port central mozambicain de Beira, avant d’être transportée par voie terrestre vers le Malawi, pays enclavé d’Afrique australe.
Une deuxième cargaison d’engrais russes sera destinée à l’Afrique de l’Ouest, a indiqué l’ONU le 18 novembre.
Hier, 18h35
L’Allemagne va fournir «plus de 350 générateurs» à l’Ukraine
L’Allemagne va fournir «plus de 350 générateurs» à l’Ukraine, dont les infrastructures énergétiques ont été en partie détruites par des frappes russes, a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement.
Le chancelier Olaf Scholz s’est entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et l’a «assuré d’un soutien supplémentaire à court terme», a annoncé dans un communiqué Steffen Hebestreit, précisant que l’aide allemande dans ce domaine s’élevait déjà jusqu’à présent à 56 millions d’euros.
Olaf Scholz et Steffen Hebestreit à Prague, le 6 octobre 2022.
KEYSTONE/EPA/FILIP SiNGER
Hier, 16h16
La Russie furieuse après les propos du pape sur les minorités «cruelles» russes
La Russie a exprimé son «indignation» après des propos du pape François sur le rôle présumé des minorités ethniques russes dans le conflit en Ukraine, ont rapporté mardi les agences de presse russes.
Le pape François a affirmé dans une interview publiée lundi que certains des combattants «les plus cruels» dans l’offensive russe en Ukraine «ne sont pas de tradition russe», mais appartiennent à des minorités comme «les Tchétchènes, les Bouriates», en référence aux peuples autochtones de ces régions russes.
Le pape François est dans le collimateur de la Russie.
AFP
La réaction russe ne s’est pas fait attendre, Moscou ayant déposé mardi une plainte officielle auprès du Vatican, selon l’agence de presse publique RIA Novosti.
«J’ai exprimé mon indignation après ces insinuations et indiqué que rien ne pouvait ébranler la cohésion et l’unité du peuple multinational russe», a déclaré à l’agence l’ambassadeur russe auprès du Saint-Siège, Alexandre Avdeïev.
La Russie a été accusée en septembre de mobiliser de manière disproportionnée des hommes appartenant à des minorités ethniques de Sibérie et du Caucase pour appuyer son offensive en Ukraine, après l’annonce par le Kremlin d’une mobilisation partielle qui a touché environ 300'000 réservistes.
L’ambassadeur russe auprès du Saint-Siège, Alexandre Avdeïev.
AFP
Selon les critiques du Kremlin, les minorités concentrées dans des régions russes pauvres et reculées comptent aussi plus de soldats tués sur le front en Ukraine, en comparaison avec les Russes ethniques.
Mais ces minorités ont également été accusées d’avoir joué un rôle dans des atrocités attribuées par Kiev aux forces russes, comme le massacre de Boutcha.
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a fustigé lundi sur Telegram les propos du pape en lançant: «Ce n’est même plus de la russophobie, c’est de la perversion».
L’ONG Free Buryatia Foundation ("Bouriatie libre"), basée aux Etats-Unis et qui apporte notamment une assistance juridique aux soldats russes qui ne souhaitent pas prendre part à l’offensive en Ukraine, a également critiqué les propos du pape François.
«Les stéréotypes restent des stéréotypes, peu importe qui les reproduit: des militants, des politiciens ou des leaders spirituels. Et les remarques du pape sur les Bouriates et Tchétchènes sont non seulement des stéréotypes racistes, mais aussi des mensonges», a regretté l’organisation dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Hier, 15h25
L’Otan promet d’aider l’Ukraine à braver l’hiver
Les pays membres de l’Otan réunis à Bucarest mardi se mobilisent pour aider l’Ukraine à passer l’hiver, avec l’annonce attendue d’une contribution financière «substantielle» de Washington pour faire face aux dommages causés par la Russie sur les infrastructures énergétiques de Kiev.
Le président russe Vladimir Poutine veut utiliser l’hiver comme «une arme de guerre» contre l’Ukraine avec des «attaques délibérées» contre des infrastructures civiles pour priver le pays de chauffage, d’électricité et d’eau, a dénoncé le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg.
Le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg.
KEYSTONE
L’objectif du Kremlin est d’«infliger autant de souffrances que possible aux civils ukrainiens pour essayer de briser leur engagement, leur unité dans la lutte contre l’invasion russe», a-t-il poursuivi, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Otan dans la capitale roumaine, où sera également présent leur homologue ukrainien Dmytro Kuleba.
L’Allemagne, qui préside le G7, a pour sa part convoqué mardi après-midi une réunion en marge de l’Otan sur la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine, au cours de laquelle les États-Unis appelleront les autres pays à renforcer leur aide dans ce domaine.
Arrivé lundi soir à Bucarest, le secrétaire d’État américain Antony Blinken devait annoncer en fin de journée une aide financière «substantielle» à l’Ukraine dans le domaine de l’énergie, selon des hauts responsables américains.
Cette aide «sera substantielle et ce n’est pas fini», a indiqué à des journalistes l’un des hauts responsables s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, refusant de donner plus de détails ou le montant précis. Il a toutefois rappelé que l’administration Biden avait budgété 1,1 milliard de dollars pour l’énergie en Ukraine et en Moldavie.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.
AFP
L’aide américaine s’inscrit dans la perspective d’une conférence internationale des bailleurs de fonds en «soutien à la résistance civile ukrainienne», qui se tiendra le 13 décembre en France.
«Envoyons des chars»
La Russie s’est engagée début octobre dans une campagne de frappes de missiles massives visant l’infrastructure énergétique de l’Ukraine. Selon des chiffres cités par le gouvernement ukrainien, entre 25 à 30% de cette infrastructure a été endommagée.
«Ce que font les Russes, c’est de cibler spécifiquement des stations de transformation à haut voltage», et pas seulement les centrales électriques elles-mêmes, afin de perturber toute la chaîne énergétique, de la production à la distribution, a expliqué le responsable américain.
Pour le chef de l’Otan, «le message de nous tous sera qu’il nous faut en faire plus» pour aider Kiev, y compris en matière de défense aérienne.
«La Russie échoue sur le champ de bataille. En réponse, ils s’en prennent à des cibles civiles, à des villes car ils ne peuvent pas gagner des territoires», a-t-il ajouté.
«Cette tactique de cibler l’infrastructure civile, de l’énergie, est évidemment conçue pour essayer d’obtenir la soumission des Ukrainiens en les gelant», a dit pour sa part le ministre britannique James Cleverly. «Je ne pense pas que cela réussira».
Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, doute que la Russie puisse réussir son plan consistant à se servir du froid comme arme de guerre.
KEYSTONE
Mais l’inquiétude grandit quant à la possibilité de soutenir ces efforts à long terme alors que les stocks commencent à s’épuiser. «Restons calmes et envoyons des chars», a lancé le Lituanien Gabrielius Landsbergis.
L’UE a pour sa part demandé à actionner le mécanisme de protection civile, livrant via ce mécanisme quelque 500 générateurs à l’Ukraine, ainsi que 2000 tentes adaptées aux conditions hivernales, fruit d’une coopération entre 17 Etats membres.
La France a contribué de son côté via 100 générateurs arrivés au hub européen de Suceava, en Roumanie, qui seront remis prochainement à l’Ukraine, a-t-on indiqué de source française.
La Roumanie, ainsi que la Moldavie voisine, a été durement impactée par la guerre en Ukraine et plus de 2 millions de personnes y ont transité en fuyant ce pays. Bucarest accueille à ce jour près de 86'000 réfugiés.
Outre la guerre en Ukraine, les ministres de l’Otan feront un point d’étape sur l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’organisation, déjà ratifiée par 28 des 30 pays membres mais qui reste suspendue au feu vert de la Turquie et de la Hongrie.
Les ministres finlandais, suédois et turc devaient se rencontrer mardi en marge de la réunion mais Ankara a douché les espoirs d’un dénouement rapide.
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